Les Israéliens qui ont décidé de quitter le monde religieux ou ultra-orthodoxe sont trois fois plus nombreux à manifester des tendances suicidaires comparés aux autres segments - laïc, traditionaliste ou strictement pratiquant - de la société. Tel est le principal résultat d'une étude, la première du genre, réalisée auprès de 170 ex-religieux, à la demande de l'association pour la prévention du suicide, Bishvil Hahayim - « pour la vie » en hébreu.Ruppin, l'étude a été rendue publique cette semaine, suite à la récente médiatisation de deux cas de suicides ayant touché de jeunes ex-religieux dans le centre du pays. Au cours des dix-huit derniers mois, la communauté ultra-orthodoxe a totalisé sept cas de suicides, selon les médias israéliens. Une situation qui a poussé le ministre des finances laïc Yair Lapid à allouer 500.000 euros à Hillel, une association qui aide les ex-ultrareligieux à se réinsérer dans la société. Fondée en 1991, l'organisation Hillel, qui compte 450 adhérents, est contactée en moyenne tous les mois par une vingtaine de personnes désireuses de quitter le monde « haredi » - ultra-orthodoxe. Trois des sept ex-religieux ayant récemment mis fin à leurs jours s'étaient rapproché de ses équipes. « Une tragédie pour une petite communauté comme la nôtre », a confié au quotidien Haaretz, Yair Hass, le directeur de l'organisation. Lire la suite ICI.