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Utérus d'Israël. Avortements : Légaux et Payés par le Contribuable.

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En Israël, où l’Etat et la religion sont étroitement liés, où l’on ne peut pas être officiellement marié ou divorcé sans la bénédiction d’un responsable religieux, où les transports publics sont interdits le jour du Shabbat, où pratiquement tous les hôtels respectent les très strictes lois alimentaires juives, où les restaurants reçoivent une amende s’ils servent du pain pendant la Pâque lorsque les Juifs sont priés de ne manger que des pains azymes, où les magasins sont mis à l’amende pour avoir employé des Juifs le jour du Shabbat, où une femme en tenue impudique peut être victime de crachats – les avortements ne sont pas seulement légaux, ils seront désormais payés par le contribuable.

Cette décision a fait à peine quelques vagues. En dehors de la réaction d’une poignée de Juifs pratiquants qui ont prétendu que l’Etat encouragerait par là même l’interruption de grossesse, la seule grogne est venue de ceux qui considèrent que le panel devrait donner priorité au financement des médicaments plutôt qu’aux avortements ou encore de ceux qui prétendaient que le gouvernement devrait plutôt payer pour le contrôle des naissances.

Bien que les femmes israéliennes doivent obtenir l’approbation d’une commission d’un hôpital sous agrément public pour bénéficier d’un avortement légal, 99 % des demandes sont accordées.

Cette attitude de laisser-faire envers les avortements est d’autant plus surprenante qu’Israël a longtemps encouragé l’accouchement et est devenu une superpuissance des traitements de fertilité financés par l’État, développant la recherche et les technologies de pointe.

Depuis de nombreuses années l’utérus juif est au service de la bataille démographique, exploité dans une tentative héroïque de faire face à la natalité musulmane. Les naissances ont toujours été encouragées et avec une moyenne de 2,8 enfants par femme, Israël a toujours l’un des taux de natalité les plus élevés du monde industrialisé.

Le professeur Jonathan Levy, qui a dirigé le panel médical, lui-même juif pratiquant, a bien résumé l’attitude qui prévaut : “Nous voulons des familles nombreuses en Israël. Nous encourageons les naissances, mais lorsque la grossesse se produit par inadvertance ou bien n’est pas désirée, je pense que nous devrions fournir les moyens de mettre fin à la grossesse correctement”. Lire la suite ICI.

Lien : http://www.lesdokimos.org

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