Mohamed El Baladi, un marocain converti au christianisme, avait été arrêté le 27 août dernier dans une commune rurale du Maroc (Ain Aicha, région de Taounate) pour « tentative de diffusion de la foi chrétienne auprès de jeunes musulmans ». Le 3 septembre, le tribunal de première instance de Fès l’avait condamné à trente mois de prison ainsi qu’à une amende de 5 000 dirhams. Un jugement qui avait suscité immédiatement de nombreuses critiques dans le pays et dans le reste du monde, en particulier des défenseurs de la liberté religieuse.
Cette condamnation en première instance a été heureusement annulée le 13 février par la cour d’appel de Fès, qui a acquitté ce marchand ambulant de 34 ans. Une décision acquise après que, lors de l’audience du 6 février, le représentant du ministère public ait décidé de ne retenir aucune charge contre Mohamed El Baladi, en rappelant selon le journal marocain Telquel que la constitution du 1er juillet 2011 garantit le libre exercice de culte à tous les citoyens marocains. Peu après la première décision de justice, Mohamed El Baladi avait obtenu une libération provisoire, une décision rare qui soulignait le peu de soutien qu’avait la décision judiciaire controversée. Lire la suite ICI.