Dans un pays où l’appartenance religieuse est moins déterminante qu’autrefois, les croyants ne sont pas forcément en phase avec les valeurs défendues par Geert Wilders, le leader du parti antieuropéen.
En novembre, la visite de Marine Le Pen à La Haye, à l’invitation de Geert Wilders, chef de file du parti populiste anti-islam et antieuropéen PVV (Parti pour la liberté), voulait marquer la volonté des deux leaders eurosceptiques de faire front commun aux prochaines élections européennes.
UN VOTE EUROSCEPTIQUE
De fait, le PVV de Geert Wilders, créé en 2006, partage bon nombre de traits communs avec son homologue français : il dénonce depuis des années l’islamisation de la société néerlandaise, son leader charismatique s’est forgé une place importante dans le paysage politique néerlandais et, depuis la crise de l’euro, il a focalisé son discours sur la lutte contre « les ingérences de Bruxelles », réclamant notamment le retrait des Pays-Bas de l’Union européenne.
Si les résultats des derniers sondages se confirment, le PVV pourrait encore bénéficier de la montée nette de « l’euroscepticisme » aux élections européennes du 25 mai. Mais il n’est pas établi que le vote des chrétiens soit déterminant. Lire la suite ICI.