La chasse au fou Cette fois, les États-Unis semblent bien décidés. Il faut capturer Joseph Kony. Alors, pour y parvenir, l'administration Obama a mis le paquet : 250 hommes des forces spéciales, 5 avions de transport, plusieurs drones... Et aussi, parce qu'il ne faut négliger aucune piste, et donc miser sur une éventuelle trahison, il est également prévu une prime de 5 millions de dollars à quiconque permettra l'arrestation du chef sanguinaire et de deux de ses hommes. Si l'opération est d'envergure, le territoire de cette chasse à l'homme l'est tout autant. Joseph Kony et ses combattants pourraient avoir trouvé refuge dans les forêts de Centrafrique, dans le nord-est de la République démocratique du Congo et au Soudan du Sud. Ce n'est certes pas la première fois que les américains et les forces ougandaises unissent leurs efforts pour retrouver Joseph Kony. Mais la capture, le 12 mai 2013 à Kampala, de César Acellam, l'un de ses principaux commandants, a peut-être changé la donne. L'officier a parlé. Il a dû fournir quelques renseignements sur les modes opératoires de son chef comme, par exemple, la géographie de ses déplacements. Précieux. Tu ne tueras point Rares sont les informations fiables sur le chef de l'Armée de résistance du Seigneur, la LRA. Mais les légendes abondent sur Joseph Kony. L'homme qui est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité aurait ainsi commencé sa vie sociale comme… enfant de chœur ! Lire la suite ICI