Les mega-churches sont à la spiritualité ce que le fast-food est à la gastronomie: c'est la thèse du “Slow Church”, un mouvement américain qui prône un retour à la proximité, au dialogue et à la créativité.
Aller au culte dans une mega-church, c'est un peu comme manger au fast food. C'est rapide et savoureux, l'estomac et les narines sont remplies mais l'âme est vide. Aux Etats-Unis, le mouvement du “Slow Church” (ndlr,“L'Eglise au ralenti”) se pose en alternative à la frénésie des megachurches, ces églises protestantes qui rassemblent des dizaines de milliers de fidèles lors de célébrations-spectacles endiablées.
Dans un ouvrage paru récemment et intitulé Slow Church, C. Christopher Smith et John Pattison rappellent l'importance des notions de contemplation, de recueillement et de proximité dans le culte chrétien. Selon eux, trop de petites communautés ont essayé de transposer les techniques des megachurches, basées sur l'“évolution spirituelle”, pour attirer plus de fidèles.
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