Au moment où le processus de paix israélo-palestinien entre dans une phase critique, le fils du président palestinien recommande à son père d'opter pour la création d'un État binational.
Et si la vieille formule "deux États pour deux peuples" avait fait son temps ? Force est de constater que, vingt ans après les accords d'Oslo, les Palestiniens n'ont toujours pas goûté aux joies de l'indépendance. Cette équation visiblement insoluble continue pourtant d'être religieusement rabâchée à Tel-Aviv, Ramallah et dans toutes les chancelleries occidentales. Mais l'effet Pygmalion ne s'est pas produit. Bien au contraire, elle se heurte à un paradigme jugé utopique : un État pour deux peuples.
L'idée, traditionnellement véhiculée dans les milieux d'extrême gauche, n'avait guère, jusqu'ici, suscité l'adhésion des leaders d'opinion, israéliens ou palestiniens. Elle vient pourtant de bénéficier d'un relais inespéré en la personne de Tarek Abbas, 48 ans, le plus jeune des trois fils du président palestinien. "Si vous ne me donnez pas l'indépendance, donnez-moi des droits civiques, clame-t-il dans une interview au New York Times. Je ne veux rien lancer, je ne veux haïr personne, je ne veux tirer sur personne, je veux être dans la légalité et être protégé par la loi."
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