Placé en redressement judiciaire, la chorale a besoin d'un nouvel investisseur pour effacer sa dette de près de 2 millions d'euros. Trois candidats présentent ce vendredi leur dossier au tribunal.
L'association a accumulé une dette de près d'1,9 million d'euros. La manécanterie, école qui forme les enfants de chœur, fait face depuis 2009 à des difficultés qui se sont conjugués, provoquant la cessation de paiement. À partir de cette date, l'association doit appliquer la réglementation sur le travail des enfants: les jeunes chanteurs sont désormais rémunérés pour les concerts et doivent bénéficier de deux jours de repos consécutifs par semaine. «On a réduit le nombre des concerts à cinq par semaine, contre six auparavant. On a donc eu moins de recettes pour plus de charges», raconte Marc Ladefroux, délégué général des PCCB.
En pleine crise économique, le chœur n'a pu augmenter ses tarifs pour compenser. La législation interdit à l'association d'augmenter le nombre de concerts annuels, la crise empêche l'augmentation du prix des billets, au risque de voir les salles se vider un peu plus. Or dans le même temps, la manécanterie est obligée de déménager. Les PCCB s'installent dans l'Yonne, dans le château Saint-Loup à Brienon-sur-Armançon, en 2011. «Les rénovations à faire ont été plus importantes que prévues après l'achat du château», explique le délégué général.
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