Les conjoint non-juif d'un homosexuel juif peut désormais accéder à la nationalité israélienne, a indiqué le ministère israélien de l'intérieur, le 12 août 2014. « Le conjoint du même sexe d'une personne éligible à la loi du retour et qui ne vit pas en Israël pourra aussi devenir israélien », a annoncé le ministère dans un communiqué, précisant que cette mesure ne s'appliquait qu'aux couples homosexuels mariés. « Les portes d'Israël sont ouvertes à partir de maintenant à n'importe quel juif et à sa famille, sans discrimination fondée sur son mode de vie », a affirmé le ministre de l'intérieur Gideon Saar dans une déclaration. « Je ne vois pas de raison de faire la distinction entre les personnes qui se sont mariées à l'étranger, qu'il s'agisse de mariages hétérosexuels ou homosexuels. Elles sont toutes, au même titre, des bénéficiaires de la loi du retour », ajoute-t-il.
Israël est considéré comme un pays pionnier en matière de promotion et de respect des droits des homosexuels, notamment en terme d'adoption pour les couples de même sexe. Mais dans l'État hébreu, où le mariage civil n'existe pas car la célébration des mariages est entièrement contrôlée par le rabbinat d'État, les unions homosexuelles ne sont, a priori, pas reconnues. Pour les partis politiques religieux, cette nouvelle mesure est perçue comme une tentative de contournement de l'autorité qui leur a été garantie depuis la création de l'État d'Israël, en 1948, en matière d'affaires civiles.
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