On pourrait penser que c’est le fanatisme religieux qui motive les djihadistes qui ont rejoint avec enthousiasme l'État islamique (EI) et qui se révèlent être d’impitoyables coupeurs de têtes, mais il n’en est rien, affirme Mehdi Hasan du site New Statesman. Il explique que la ferveur religieuse n’a rien à voir avec cela, et il apporte une preuve : lorsque Yusuf Sarwar et Muhammad Ahmed, deux terroristes qui ont quitté la Grande-Bretagne en mai 2013 pour rejoindre l’EI en Syrie et pour combattre dans une guerre sainte, ils avaient tous les deux commandés deux livres sur le site de vente en ligne Amazon: L’Islam pour les nuls et Le Coran pour les nuls ...
Selon Hasan, il n’y a pas de meilleure preuve que ce n'est pas la foi qui les a conduits à embrasser le djihadisme. En 2008, dans une note de briefing concernant la radicalisation que le journal The Guardian s’était procurée, l’unité des sciences comportementales des services secrets britanniques, le MI5, avait indiqué que « loin d’être des zélotes religieux, un grand nombre de terroristes ne pratiquent pas leur foi régulièrement. Beaucoup manquent de connaissances religieuses et pourraient être considérés comme des novices religieux. »
Selon cette analyse, « une identité religieuse bien établie protège réellement contre la radicalisation violente ». Lire la suite ICI.