Dans une «lettre» inhabituelle, François appelle les responsables religieux à une condamnation sans équivoque du terrorisme islamique.
Le Pape renouvelle également son appel aux plus hauts responsables religieux - et non plus seulement «musulmans» comme il l'avait fait à son retour d'Istanbul il y a un mois - pour qu'ils formulent une condamnation unanime et sans équivoque du terrorisme islamique. Enfin, s'il «réitère la plus ferme condamnation des trafics d'armes», François ne revient toutefois pas sur la justification qu'il avait donnée - à son retour de Corée, en août - d'une éventuelle intervention militaire internationale. À condition, avait-il prévenu, que cette opération soit conduite sous l'égide de l'ONU. Il pousse plutôt, cette fois, les diplomaties à ne pas se résigner pour travailler dans l'urgence à la paix.
Sans la nommer, le Pape désigne aussi la cause du problème: «L'affliction et les tribulations» se sont «aggravées (…) surtout du fait d'une organisation terroriste aux dimensions autrefois inimaginables, qui commet toutes sortes d'abus et de pratiques indignes de l'homme, en frappant de manière particulière certains d'entre vous qui ont été chassés de façon brutale de leurs propres terres, où les chrétiens sont présents depuis les temps apostoliques.»
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