Piques sur le sol, bancs inclinés, fausses plantes décoratives... Les villes multiplient les stratagèmes pour empêcher les sans domicile fixe de s'asseoir ou se coucher. Un phénomène qui s'amplifie, et que viennent remettre en lumière les controverses d'Angoulême et de Perpignan.
On se souvient du répulsif à Argenteuil (Val-d'Oise), lorsqu'en 2008 le maire avait acheté des produits chimiques malodorants pour éloigner les SDF du centre-ville. A nouveau, ces derniers jours, des municipalités sont pointées du doigt pour des initiatives visant à éloigner les marginaux. Après Angoulême, où des bancs encerclés de grillage ont suscité une vive polémique à la veille de Noël, c'est Perpignan qui s'attire les critiques en retirant peu à peu ses bancs de l'espace public, afin de mettre fin aux "nuisances" générées par "une population qui ne respecte rien". En juin dernier, metronews s'était intéressé au phénomène des dispositifs anti-SDF, alors qu'à Londres, des pointes de métal disposées sous le porche d'un immeuble, vraisemblablement pour dissuader les sans-abris de s'y installer, suscitaient une vive controverse Outre-Manche.
Lire la suite ICI