La Cour pénale internationale a ouvert un examen préliminaire sur des crimes de guerre présumés commis en Palestine.
«Ironie tragique», «scandale». Les Etats-Unis et Israël condamnent la décision prise vendredi par la Cour pénale internationale (CPI), d'ouvrir un examen préliminaire, étape préalable à une enquête, sur des crimes de guerre présumés en Palestine.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a affirmé qu'il «rejetait» la décision de la CPI, la qualifiant de «scandaleuse». Selon lui, comme la Palestine n'est pas un Etat, la CPI n'a aucune juridiction sur elle, d'après les règles mêmes de cette cour. De son côté, le porte-parole du département d'Etat (le ministère américain des Affaires étrangères), Jeff Rathke, a qualifié d'«ironie tragique
(le fait) qu'Israël, qui a fait face à des milliers de roquettes terroristes tirées contre ses habitants et leurs quartiers, soit maintenant l'objet d'un examen de la part de la CPI».
Membre de la CPI depuis le 2 janvier 2015
La Palestine, qui correspond à la bande de Gaza et à une partie de la Cisjordanie, a obtenu, fin 2012, le statut d'Etat observateur à l'Organisation des Nations unies (Onu), ce qui lui permet d'adhérer à de nombreuses conventions internationales, dont la CPI. Cette dernière, installée à La Haye (Pays-Bas), est compétente pour poursuivre des auteurs présumés de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis depuis le 1er juillet 2002.
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