La condamnation de Slimane Bouhafs à cinq ans de prison pour «atteinte à l’islam et au prophète» continue de susciter un grand tollé en Algérie. Amnesty international appelle à sa libération immédiate. Il a vu sa peine réduite de deux en appel ce mardi 6 septembre 2016.
Il est accusé d’avoir «porté préjudice à la religion musulmane à travers des écrits et photos partagés sur les réseaux sociaux ». La gendarmerie l’a interpellé le 31 juillet 2016 pour «atteinte aux préceptes de l’islam et propos indécents à l’égard du Prophète Mohamed». Ancien policier, laïque et converti au christianisme, Slimane Bouhafs aurait, selon sa défense, assumé ses positions politiques et réfuté toute «offense» de l’islam. Ses derniers posts sur Facebook remontent au 21 juin 2016.
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