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Les religions en Corée du Nord, le grand mystère

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Le plus grand mystère entoure la réalité religieuse nord-coréenne dont le régime interdit toute pratique, en dépit de quelques signes de renaissance du bouddhisme et du chamanisme.

Le panorama religieux en Corée du Nord est complexe. Si la Constitution nord-coréenne garantit la liberté religieuse sur le papier, elle précise que « nul ne doit s’en servir pour introduire des forces étrangères ou perturber l’ordre étatique et social ».

« La présence chrétienne en Corée du Nord est insignifiante »

Un missionnaire occidental interrogé il y a quelques mois à Séoul où il vit depuis plus de 40 ans – et qui a effectué plus de dix séjours d’au moins deux semaines chacun en Corée du Nord pour des missions humanitaires – fronce les sourcils à la question de savoir si des chrétiens existent en Corée du Nord. « La présence chrétienne en Corée du Nord est insignifiante et les vrais croyants, s’il y en a, n’ont aucune liberté de pratiquer ouvertement ni de fréquenter les églises ou temples qui existent pourtant », assure-t-il.

En effet entre 1992 et 2009, une ouverture a été introduite dans la loi prévoyant le droit de construire des édifices religieux et d’y tenir des célébrations.

Dans la capitale nord-coréenne, Pyongyang, on trouve une église catholique (la cathédrale de Changchun), deux temples protestants (Bongsu et Chilgol) et une église orthodoxe (Chongbaek). Pour autant, aucun prêtre catholique n’y officie, pas plus que de pasteurs ou de prêtre orthodoxe. Ce sont des fonctionnaires qui gèrent les différentes associations patriotiques pour chaque religion.

Des ONG catholiques et protestantes

Ceci ne signifie pas qu’il n’existe pas d’échanges ou des présences religieuses étrangères en Corée du Nord, ponctuelles ou de courte durée. Une poignée d’organisations non-gouvernementales étrangères, dirigées par des chrétiens, travaille dans le pays et à la demande de Pyongyang.

« Un des médecins nord-coréens avec qui j’ai travaillé savait parfaitement que j’étais un prêtre catholique », témoigne un volontaire occidental d’une de ces ONG. « Nous parlions même souvent de religion, de nos sacrements, de nos pratiques… Il était curieux mais semblait hermétique à la foi. Il m’a dit aussi que la Corée du Nord préférait la venue de prêtres catholiques, parce qu’ils ont moins de chance d’être des espions ».

À la différence des pasteurs protestants évangéliques, volontiers soupçonnés de travailler pour les Américains… Des laïcs protestants sont toutefois présents dans des écoles, universités ou laboratoires médicaux. Lire la suite.

Lien : http://www.lesdokimos.org

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