Depuis mai des dizaines de milliers de Coréennes manifestent chaque mois pour dénoncer les caméras-espions qui les filment dans les lieux publics et sont ensuite diffusées sur Internet. Le rassemblement du 4 août a rassemblé dix mille personnes de plus qu’en juillet.
Une nouvelle manifestation pour exiger du gouvernement sud-coréen de réprimer davantage la « pornographie par caméra-espion » a attiré samedi à Séoul (Corée du Sud) une foule record de 70 000 femmes, selon ses organisateurs.Ce sont 10 000 de plus que la précédente édition de cette manifestation mensuelle, malgré une canicule sans précédent dépassant les 37 degrés.
Ces rassemblements organisés depuis mai n’ont cessé de gagner en ampleur, devenant les plus importantes manifestations de femmes en Corée du Sud, où la déferlante du mouvement #MeToo a libéré la colère autant que la parole.
Depuis mai des dizaines de milliers de Coréennes manifestent chaque mois pour dénoncer les caméras-espions qui les filment dans les lieux publics et sont ensuite diffusées sur Internet. Le rassemblement du 4 août a rassemblé dix mille personnes de plus qu’en juillet.
Une nouvelle manifestation pour exiger du gouvernement sud-coréen de réprimer davantage la « pornographie par caméra-espion » a attiré samedi à Séoul (Corée du Sud) une foule record de 70 000 femmes, selon ses organisateurs.Ce sont 10 000 de plus que la précédente édition de cette manifestation mensuelle, malgré une canicule sans précédent dépassant les 37 degrés.
Ces rassemblements organisés depuis mai n’ont cessé de gagner en ampleur, devenant les plus importantes manifestations de femmes en Corée du Sud, où la déferlante du mouvement #MeToo a libéré la colère autant que la parole.
Aux toilettes, dans les trains, les vestiaires…
Les manifestations dénoncent un phénomène grandissant baptisé « molka » : des vidéos de femmes tournées à leur insu dans les toilettes, à l’école, dans les trains, les vestiaires… qui sont devenues omniprésentes. Chaque jour ou presque, la presse annonce l’arrestation d’hommes pris en train de filmer secrètement des femmes dans leur intimité.
Les voyeurs sont des professeurs, des médecins, des pasteurs, des responsables gouvernementaux, des policiers et même un juge. Ils écopent généralement d’amendes ou de peines de prison avec sursis. Les manifestantes réclament des peines plus sévères et la fermeture des sites qui diffusent les vidéos. Lire la suite.