Promulguée en octobre 2017, une loi « anti-conversion », qui prévoyait de criminaliser les conversions religieuses, est entrée en vigueur le 17 août. Cette loi inquiète la minorité chrétienne, déjà victime de persécutions au Népal.
« Personne ne peut agir ou faire agir quelqu’un de manière contraire à la décence et aux bonnes mœurs, (…) convertir une personne à une autre religion, ou déranger la religion des autres » dispose l’article 26 du nouveau Code pénal du Népal. Cette nouvelle loi interdit donc aux citoyens népalais de convertir quelqu’un d’une religion à une autre.
L’article prévoit une amende de 50 000 roupies (environ 390 €) et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans. Les étrangers aussi sont visés par cette mesure. En effet, si un étranger est reconnu coupable d’encourager ou de promouvoir des conversions religieuses, il est expulsé du territoire dans un délai d’une semaine. C’est ce qui est arrivé à un couple indo-phillipin, officiant comme pasteurs dans une église de la ville de Lalitpur, qui a été expulsé du Népal en juillet car « selon le ministère de l’Intérieur, ils avaient violé ces dispositions légales », rapporte The Himalayan Times, un quotidien népalais. Lire la suite.