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Négation de la Grâce ou l'art de prendre la grosse tête pour rien

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Il arrive souvent que les chrétiens délaissent les éléments de la Parole de Dieu pour chercher quelque révélation révolutionnaire susceptible de laisser bouche bée leurs semblables. Ainsi, il y a certaines thématiques bibliques que l’on finit par négliger rapidement car elles paraissent tellement simples qu’on peut se dire qu’il est inutile de revenir dessus. C’est une grave erreur. Bien-aimés, on peut avoir lu la Bible de Genèse à Apocalypse des dizaines de fois, connaître tous les versets bibliques sur les bouts des doigts, mais il ne faut jamais oublier que la sagesse de Dieu est infiniment variée (Ephésiens 3 :10). Voilà pourquoi l’apôtre Paul ne se laissait pas de répéter toujours les mêmes choses ; il savait que l’homme est lent à comprendre et surtout que la Parole de Dieu contient des richesses inépuisables (Philippiens 3 :1). Ainsi, les questions de l’amour, du pardon, de la miséricorde, de la fidélité, de la maîtrise de soi, de la simplicité, ne doivent pas être considérées comme moins importantes que les sujets liés à l’eschatologie. En effet, à quoi sert-il de maîtriser l’interprétation des prophéties bibliques et de connaître par cœur le déroulement des événements de la fin des temps si on n’est pas prêt à se laisser enseigner par Dieu sur des choses rudimentaires ? Or beaucoup de chrétiens brandissent leur Curriculum Vitae affichant leurs diplômes théologiques, leur titre ou leur responsabilité dans une église locale, leur nombre d’années de conversion, leurs dons spirituels, ou encore leur réputation… Tout cela pour dire qu’ils connaissent tout, ou presque, et qu’ils n’ont par conséquent plus rien à apprendre. Ils montrent par là qu’ils ont encore des lacunes sur au moins un sujet : l’humilité.

C’EST PAR LA GRACE ET NON PAR LES ŒUVRES…


La grâce de Dieu, tout les chrétiens en parlent mais savent-ils de quoi il s’agit et ce qu’elle implique ? Voilà un sujet trop souvent négligé et qui risque de causer de très désagréables surprises lorsque nous passerons devant le tribunal de Christ.


Commençons donc par la définition qu’en donne le dictionnaire Larousse:


-Faveur accordée à quelqu’un pour lui être agréable


-Remise de tout ou une partie de la peine d’un condamné ou commutation de cette peine en une peine moins forte


-Don ou secours surnaturel que Dieu accorde aux hommes pour leur salut.


A la lumière de ces éléments, nous pouvons donc dire que la grâce est une faveur imméritée que Dieu nous a accordée à cause de son amour et de sa miséricorde. Personne n’a mérité le salut et on ne le méritera jamais. La Bible déclare ceci : « c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 :8-9).


D’ailleurs de quelles œuvres pourrions-nous nous glorifier ? N’est-il pas dit « Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul » (Psaumes 14 :3) ? Nous devons donc nous rappeler que le fait d’avoir été délivrés de la loi, qui subordonnait le salut aux œuvres, est une bénédiction inestimable. En effet, prenons le temps de réfléchir à notre passé et essayons d’évaluer combien de bonnes et mauvaises actions nous faisions dans une journée. Nous serons alors obligés d’admettre que la balance s’affaissait lourdement du coté des mauvaises actions.


La grâce de Dieu implique donc l’accès au salut malgré un casier judiciaire extrêmement chargé et qui plus est, sans aucune circonstance atténuante en notre faveur. Tout ce que Dieu nous demande c’est de nous repentir, d’accepter de bénéficier de l’œuvre rédemptrice du Seigneur à la croix et enfin de lui céder entièrement notre vie en faisant de Jésus non seulement notre Sauveur, mais aussi notre Seigneur. Or si on accepte facilement le Sauveur, on a bien plus de mal avec le Seigneur. Et pourtant l’aspect Seigneur et Maître fait aussi partie de la grâce de Dieu. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’on ne pourra conserver ce précieux salut qu’en obéissant à Jésus, le bon berger qui nous conduit au Paradis (Jean 10 :11).


Dieu aurait pu se contenter de nous offrir le pardon sans sacrifice de sa part. Il aurait pu décréter : « Je vous pardonne. Dorénavant, rachetez votre mauvaise conduite d’avant en faisant ce qui est bien ». C’est d’ailleurs la logique de beaucoup de religions puisqu’au moment de la conversion, la divinité propose une remise totale ou partielle de la peine en échange de l’obéissance du converti. Or la grâce du Dieu de la Bible se distingue de par le fait que Dieu ne nous laisse pas démunis après avoir offert son pardon, mais il envoie son Esprit-Saint pour nous conduire dans ses voies, nous rendre forts face au péché et aptes au service. Cela signifie que là où tous les autres doivent se débrouiller par leurs propres moyens pour satisfaire les exigences de leur divinité, notre Dieu nous donne en plus, par son Esprit, la capacité de vivre la sainteté en nous accompagnant au quotidien dans notre marche avec lui.


Jésus-Christ aurait pu se reposer après avoir accompli sa mission sur terre et être retourné au ciel. Or il continue à œuvrer pour notre salut en faisant office de sacrificateur et d’avocat. Ainsi, il intercède et plaide constamment pour notre cause devant le Père afin que nous ayons la capacité de nous relever même lorsque nous chutons.


« Qui nous condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » Romains 8 :34.


« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » 1 Jean 2 :1.


Le salut de Jésus-Christ s’inscrit dans un plan de grâce qui se veut sans faille du fait qu’il propose toujours une solution, une issue pour échapper à la mort.


« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » Matthieu 28 :20.

LE SAINT-ESPRIT, ACTEUR MAJEUR DE LA GRACE


« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » Jean 15 :5.


« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité… » Jean 16 :13.


La vie du sarment dépend du cep, s’il est coupé du cep, le sarment meurt. De même, le fruit porté par le sarment dépend de son attachement au cep. Nous comprenons ainsi que même une fois convertis, nous ne sommes pas capables de faire quoique ce soit de bon par nous-mêmes, c’est pourquoi nous devons nous laisser conduire par le Saint-Esprit, obéir à Jésus et nous contenter de faire simplement les œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions (Ephésiens 2 :10).


Le Saint-Esprit est indispensable dans notre marche chrétienne. C’est lui qui nous conduit dans toute la vérité, nous rappelle les paroles de Jésus et nous convainc de péché, de jugement et de justice (Jean 16 :8 ; 13). C’est donc lui qui nous pousse à l’introspection et à la repentance. Sans lui, le renouvellement de notre intelligence serait impossible, nous serions toujours esclaves de la mentalité perverse et corrompue de ce monde et donc du péché.


C’est le Saint-Esprit qui nous donne la capacité de prier, de chanter, de louer, d’exhorter, d’enseigner, de manifester des dons spirituels, de faire des miracles et des prodiges.


« De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » Romains 8 :26.


« Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut » 1 Corinthiens 12 :5-11.


C’est aussi par le Saint-Esprit que nous sommes capables d’aimer.


« Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné » Romains 5 :5.


Et par dessus tout, c’est par l’Esprit de Dieu que nous parvenons à nous sanctifier. Ainsi, comme toutes les œuvres bonnes que nous pouvons faire, la sanctification est aussi un fruit du Saint-Esprit.


« Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » Romains 8 :13.


« Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l’Esprit de notre Dieu » 1 Corinthiens 6 :11.


«[…] et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » 1 Pierre 1 :12.


Il faudrait donc être d’une extrême mauvaise foi pour s’autoriser à croire que nous sommes quelqu’un et que nous avons fait quelque chose. Absolument tout dans notre vie est le résultat et le fruit de la grâce de Dieu. Si nous marchons c’est par la grâce de Dieu, et quand nous nous relevons après une chute c’est encore et toujours par la grâce de Dieu. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de chrétiens oublient ces vérités, s’approprient l’œuvre du Saint-Esprit et s’attribuent la gloire et les mérites.

GARDONS LE SALUT PAR LA GRACE, NE TOMBONS PAS DANS LE PIÈGE DES OEUVRES


[caption id="attachment_7465" align="alignleft" width="344"]Super chrétien et super chrétienne Super chrétien et super chrétienne[/caption]

On a souvent tendance à désigner comme légalistes les chrétiens religieux qui observent toujours les rituels relatifs au culte mosaïque (shabbat, paiement de la dîme, restrictions alimentaires, circoncision…). Il est évident que les personnes qui pensent que ces pratiques les sauvent se trompent. La Parole de Dieu exige que l’on ne fasse pas les choses à moitié, soit on prend pleinement position pour la loi et on pratique toute la loi dans son intégralité, soit pour la grâce et on laisse Dieu nous diriger par la foi.


« Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu'il est tenu de pratiquer la loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce » Galates 5 :3-4.


Or il arrive que des chrétiens qui ont un peu de bouteille, qui ont cumulé quelques années de conversion, se placent de nouveau sous la loi de façon plus subtile en s’enorgueillissant de l’œuvre que Dieu fait au travers d’eux. Ainsi, chez ces personnes, tout devient prétexte à démontrer qu’elles sont plus spirituelles que les autres. Elles rappellent donc régulièrement leur responsabilité dans l’église, le fait qu’elles prient et jeûnent beaucoup, qu’elles sont impliquées dans le ministère, qu’elles sont clairvoyantes, toujours au taquet, aux sommets de la sainteté… Bref, elles jouent à fond la carte du super-chrétien (voir article du 1er décembre 2011). Certes, le chrétien se doit d’être exemplaire, irréprochable, spirituel, saint, mais il ne faut pas que ces fruits de l’Esprit deviennent un motif de gloire, un sujet de compétition et de comparaison avec les autres frères et sœurs.


« Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé » Luc 18 :9-14.


« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » Philippiens 2 :3.


En effet, si je prie 4 heures par jour, c’est bien, je dois continuer ; mais je dois me rappeler que c’est la grâce de Dieu qui agit. Je ne dois donc pas regarder de haut celui qui ne prie qu’une heure. Ce n’est pas parce que je prie 4 heures par jour que le salut m’est garanti. Si je crois cela, je commets une erreur en retombant dans la logique du salut par les œuvres. De même, si je jeûne toutes les semaines, je ne dois pas considérer mon frère comme moins spirituel parce qu’il ne jeûne qu’une fois par mois. Ce n’est pas parce que je jeûne plus souvent que Dieu me considère pour autant plus juste et plus saint. Les chrétiens qui sont tombés dans ce problème de comparaison ont tendance à juger et à soupçonner facilement les autres de vivre dans le péché.


Cela est grave, d’une part parce que la Bible nous dit que l’amour ne soupçonne pas le mal (1 Corinthiens 13 :5) et d’autre part, parce qu’en se plaçant en modèles d’infaillibilité, ils laissent plus ou moins entendre qu’ils se sanctifient par leurs propres forces et que leur réussite est majoritairement due à leurs efforts et non à la grâce à Dieu.


« Je puis tout par celui qui me fortifie » et non par moi-même (Philippiens 4 :13).


Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de notion d’effort personnel à fournir dans la marche chrétienne, mais nous devons réaliser que la part faite par l’homme restera toujours minime en comparaison avec la part faite par Dieu. C’est Dieu qui fait le maximum, nous ont fait toujours le minimum. Il ne faut donc pas sous-estimer l’importance de la grâce de Dieu dans nos vies. Es-tu arrivé à un haut niveau de consécration spirituelle ? Gloire soit rendue à Dieu, persévère dans cette voie. Mais n’oublie pas que le jour où tu penseras être arrivé à ce stade par tes propres forces, tu seras aussitôt redescendu au niveau des païens. Celui qui pense être au-dessus des autres est en réalité à la traîne par rapport aux autres.


Nombreux sont les chrétiens qui évaluent leur spiritualité en se comparant aux autres et cela constitue pour eux un piège insidieux. Pour certains, ce sera un motif d’orgueil puisqu’ils regardent à ceux qui en font mois qu’eux ; pour d’autres, ce sera un motif de découragement car ils regardent à ceux qui en font plus qu’eux. Or l’orgueil tout comme le découragement sont des occasions de chute.


Bien aimés, si je me compare aux autres, en toute objectivité, je n’aurai aucun mal à trouver des personnes qui ont plus d’avance et moins d’avance que moi dans la foi. Il m’est facile de trouver quelqu’un qui prie plus que et moi autant qu’il m’est facile de trouver quelqu’un qui prie moins que moi. Que faire ? Envier le premier et mépriser le second ? Non, je dois persévérer là où je me trouve en comptant sur la grâce de Dieu pour tenir bon jusqu’au bout. Le modèle par excellence doit rester Jésus-Christ et non un homme.


En ais-je fini avec le péché d’impudicité ? Gloire soit rendue à Dieu ! Je dois à présent me concentrer sur mon problème de suffisance tout en me rappelant que je dois rester vigilant pour ne pas retomber dans l’impudicité. N’oublions pas que tant que nous ne sommes pas au ciel, rien n’est acquis, nous sommes seulement sauvés en espérance (Romains 8 :24).


On assiste trop souvent à un triste spectacle d’hypocrisie lors de nos réunions d’église. Beaucoup viennent non seulement parés de leurs vêtements mais aussi auréolés d’une fausse sainteté. Si l’Esprit de Dieu dévoile qu’il y a du péché dans l’assemblée, le réflexe de beaucoup sera de regarder autour d’eux pour voir qui est concerné et de secouer la tête avec désapprobation. Bref, l’épisode de la paille et de la poutre se répète inlassablement (Matthieu 7:3-5). Dans certaines assemblées, on fait la chasse à l’impudicité et à la sorcellerie avec un zèle déconcertant, tout cela c’est fort bien, mais il serait également judicieux de concentrer autant d’efforts pour éradiquer les problèmes liés à l’orgueil, à la suffisance et à l’hypocrisie. En effet, le débauché et celui qui a pris le melon risquent tous deux de se retrouver en enfer s’ils ne se repentent pas.


Bien aimés, soyons donc très prudents car la grâce de Dieu peut être à double tranchant pour ceux qui oublient justement que c’est par la grâce qu’ils ont été sauvés. Jésus a dit « Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez » (Matthieu 7 :2). Si nous méprisons donc notre prochain et que nous nous montrons implacables à son égard lorsqu’il aura mal agi, Dieu nous jugera à son tour avec la même sévérité.


Cessons de fanfaronner avec notre CV spirituel, on peut certes impressionner les hommes pour un temps mais pas Dieu. Prions-nous plus que Jésus-Christ ? Sommes-nous de meilleurs bergers que le Seigneur ? Avons-nous fait plus de miracles que lui ? Avec quelle œuvre va-t-on rentrer au ciel ?



« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité »
Matthieu 7 :22-23.


Les personnes qui tiendront ces propos auront négligé la grâce de Dieu et se seront abusés elles-mêmes en croyant que leurs œuvres, à savoir le fait de prophétiser, de chasser des démons et faire des miracles leur garantissait une entrée directe au ciel. Grossière erreur, c’est comme si moi, qui vous écris en ce moment, pensais pourvoir entrer au Paradis en présentant cet article…


Veillons et travaillons à notre salut avec crainte et tremblement en n’oubliant pas que nous ne sommes que des serviteurs inutiles (Philippiens 2 :12 ; Luc 17 :10). Apprenons donc à user d’humilité et de simplicité dans nos rapports avec Dieu et les uns avec les autres. Rendons à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Il se trouve que nous devons énormément de choses à Dieu. Souvenons-nous de toutes ces nombreuses fois où il nous a tendu la main lorsque nous avons chuté, rappelons-nous de la douceur et de la discrétion de l’Esprit lorsqu’il nous reprend dans le secret. Apprécions la patience et la miséricorde que Dieu manifeste face à la foultitude de failles et de défauts que nous avons encore. Ne croyons donc pas que l’on a atteint le septième ciel parce qu’on a acquis un peu d’expérience et de connaissance. Nous avons encore beaucoup à apprendre de Dieu et des uns et des autres. Comprenons que personne ne pourrait se sanctifier sans l’aide du Saint-Esprit, ne nous auréolons donc pas trop vite et n’ayons pas une très haute opinion de nous-mêmes. C’est par la grâce de Dieu que nous avons été sauvés. Nous ne méritons rien, nous ne sommes rien.


Nous sommes tous concernés par ce qui vient d'être dit, plions donc nos genoux et implorons encore d'avantage la grâce de Dieu pour nous aider à adopter le caractère admirablement humble du Seigneur.


3 commentaires
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3 commentaires

  • Tracy   
    25 Février 2012 15:15

    Très édifiant.
    Que le Seigneur nous aide à réaliser que TOUT n'est que Grâce.
    Il revient bientôt.

    Répondre
  • POURTOUT   
    27 Février 2012 00:31

    MERCI FRERES ET SOEURS ,soyez sincèrement bénis par notre très précieux SAUVEUR ,un coucou des frères et soeurs de la MARTINIQUE ,ns ne vs oublions pas MARYSE

    Répondre
  • kevin   
    9 Mars 2012 14:22

    Merci pour cette article fort édifiant. Je crois que nous avons deux types d'apostasie qui sont à l'opposé l'une de l'autre et qui mênent toutes deux en enfer.

    La première est très dénoncé. C'est celle qui consiste à tolérer le péché et à profiter de la grace de Dieu pour faire n'importe quoi. C'est très bien de dénoncer cette apostasie.

    La deuxième, on en parle pas beaucoup. Je crois qu'on pourrait qualifier ça de salut par les oeuvres. Trop souvent, nous oublions que c'est par grace que nous sommes sauvé. Il est vrai que c'est important de marcher dans la sanctification. Mais honnetement, que l'un d'entre nous ose dire qu'il rempli les exigences en sainteté de Dieu! Voyons ce que Jésus dit.

    Mathieu 5:48 "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Oui, vous avez bien lu. Il n'y a pas de doute, c'est bien ce que Jésus à dit. Il n'a pas dit de tendre vers la perfection et bien d'être parfait. Donc si nous nous apuiyons sur notre propre justice, voici un seul verset de la Parole qui suffit à nous condamner tous.

    Alors cessons de faire les hypocrites et reconnaissons comme Paul dans Tite 3:5 "il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération (nouvelle naissance) et le renouvellement du Saint Esprit".

    Je ne dis pas que nous devons tolérer le péché. Paul dit bien dans 1 Corinthiens 5:1-5
    "On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père. Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous! Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus."

    Livré à Satan, mais dans le but qu'il soit sauvé, non qu'il périsse.

    Il est vrai que parfois, les anciens doivent appliquer la discipline dans les assemblés. Nous avons aussi l'exemple d'ananias et Saphira dans les actes. Jésus aussi n'a pas hésité à chasser les marchands du temple.

    Mais regardons Mathieu 9:10-13
    "Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Ce que Jésus ayant entendu, il dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs."

    Nous devons pas oublier que Dieu est venu sauver le pécheur. Dieu nous a fait miséricorde alors que nous méritions et méritons toujours l'enfer. Ne devons nous pas nous aussi avoir la même miséricorde? C'est sure que quand les gens refuse de se repentir, le jugement fini par tomber. Mais nous voyons tout au long de la Bible que Dieu averti à de nombreuses reprises avant le jugement dans le but de sauver. Avons nous perdu l'amour de Christ en faissant "la chasse aux sorciers"? Quand nous avons à faire à une personne en difficulté dans sa vie chrétienne, allons nous l'encourager ou la faire passer au tribunal?

    Je dois dire qu'avant, je condamnais très facilement. Je me suis ensuite rendu compte de la miséricorde que Dieu a eu envers moi. Et que si Il me traitait comme je traitais les autres, je serais mal. Et il m'arrive encore trop souvent de le faire et je dois vraiment travailler là dessus.

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