On utilise ces mots pour exprimer l’amour que l’on a envers une personne. Ici, ils s’adressent directement à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, notre Dieu. Savez-vous que tout comme nous, Dieu nous aime et éprouve des sentiments ? Prenons cet exemple : « Ainsi parle l’Eternel : Quelle iniquité vos pères ont-ils trouvé en moi, Pour s’éloigner de moi […] ?» (Jérémie 2 :5). Notre Dieu si haut, si puissant, si glorieux, si juste, si miséricordieux est rempli d’amour. Son cœur est attristé quand ce n’est pas partagé. A quel point l’aimons-nous ? L’aimons-nous vraiment ?

UN PEU ? BEAUCOUP ?

Notre amour pour Dieu ne devrait pas se limiter à deux voire trois heures de prière par jour, à un peu de lecture et de méditation de la Parole pour faire son travail de bon chrétien qui se sanctifie et qui a entendu qu’il était important d’avoir une intimité avec le Seigneur. Bien aimés, tout cela est bon mais le véritable amour consiste à chérir la présence de Christ, à soupirer après lui, à être impatient d’être dans sa présence, à avoir le cœur qui palpite pour lui. Le véritable amour consiste à s’empresser d’aller dans sa présence, à se réjouir à l’idée de se retrouver enfin seul avec lui pour l’adorer et lui parler encore et encore. Un amour qui nous pousse à bien faire et à aller de l’avant chaque jour. Un amour dont le seul désir est de contenter son cœur. Certes, Dieu n’est pas visible mais il est véritablement présent. Il nous connaît parfaitement et quand il sonde nos cœurs et n’y trouve pas l’amour qui lui revient, sa tristesse est grande.

AIMER DIEU

Dieu veut que nous soyons bouillants d’amour pour lui. Etre bouillant signifie être en ébullition, frémir. Et cela ne doit pas se manifester uniquement à notre conversion où nous sommes zélés, prêts à déplacer les montagnes pour le Seigneur. Il doit en être ainsi tout au long de notre marche chrétienne avec lui.

En effet, plus sa révélation augmente dans notre vie et plus nous devrions l’aimer car il est majestueux, digne de louanges et d’adoration. Quand on réalise davantage le privilège d’être environné de sa grâce, on ne peut que l’adorer. Aimer profondément ce Dieu souverain qui n’abuse pourtant pas de sa souveraineté pour nous terroriser mais qui, au contraire, prend soin de nous comme la prunelle de ses yeux.

Nous le savons, Dieu recherche des adorateurs qui l’adorent en esprit et en vérité. Ne faisons pas semblant avec notre Créateur, il ne veut pas de nos miettes. L’aimons-nous véritablement plus que notre fiancé/fiancée, mari/femme, parents ou enfants ? Notre amour pour lui est-il plus fort que celui que nous avons pour notre entourage, notre prochain ?

Comme le cœur de celui ou celle qui bat la chamade pour son/sa futur(e) épou(x) se, qui à sa seule pensée à le sourire aux lèvres et est rempli de joie, il doit en être ainsi pour notre Seigneur Jésus et ce, chaque jour de notre vie. Veillons à toujours garder notre premier amour.

Que notre cœur ne s’endurcisse pas afin que nous reconnaissions que nous devons, pouvons aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre pensée. Aimons l’aimer !

Cela doit être le fondement inébranlable sur lequel repose une vie chrétienne victorieuse. Nous devons être prêts à tout pour lui. Vouloir réjouir son cœur à tout prix. Honnêtement, Abraham n’aurait jamais tenté de sacrifier son fils Isaac s’il n’aimait pas Dieu profondément. C’est un acte vraiment trop difficile que seul un amour puissant pour Dieu peut expliquer.

IL NOUS A TANT AIME !

Nous connaissons par cœur le verset suivant : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

Réalisons-nous la profondeur de ces mots ? Il nous aime tellement, à un point tel, qu’il désire que nous puissions passer l’éternité dans sa présence et pour cela il s’est sacrifié à la croix. Il ne se lasse pas de nous et nous veut pour l’éternité. Quel amour !

De la même manière que nous cherchons l’amour de nos semblables et que nous avons mal lorsque l’on est méprisé, Dieu souffre aussi de notre indifférence, de notre rejet et de notre abandon. Ne croyons surtout pas qu’il soit insensible à notre négligence, au peu de temps que lui accordons.

Que n’a-t-il pas fait pour nous ? Qu’est ce qui nous manque ?

Il nous accorde sa grâce, sa patience, sa miséricorde. Il prend le temps de nous corriger et nous enseigner car il est compatissant. Il nous a laissé sa Parole qui nous éclaire et nous guide. En son nom, nous avons la victoire sur le malin et la puissance du péché. Son Esprit habite en nous et nous pouvons à tout moment communiquer avec lui la prière. Par-dessus tout, il nous aime. Qu’attendons-nous pour l’adorer ?

Pitié, ne soyons pas comme des enfants gâtés et capricieux qui croient que tout leur est dû et qui trouvent absolument normal tous les bienfaits que Dieu nous accorde. Donnons-lui la place qui lui revient.

« Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point » (Esaïe 49-15)

Ici, notre Dieu prend comme exemple la relation entre une mère et son enfant, d’ordinaire si forte, si viscérale. Il affirme que malgré cet amour fusionnel si elle oublie son petit, lui il ne peut pas nous oublier. Dieu est fidèle. Si on marche avec lui dans l’obéissance et l’intégrité, il est impossible qu’il nous délaisse. Cela est totalement impensable.

Le véritable amour ne se force pas. Il doit couler de source. Notre amour, notre zèle, notre joie, notre paix, notre foi doivent être sincères devant lui. L’enfant se force-t-il pour aimer sa mère ? Un couple réellement amoureux l’un de l’autre éprouvent-ils des difficultés pour s’aimer ?

PAR AMOUR

« L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour n’est point envieux, l’amour ne se vante point, il se s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité, il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.» 1 Corinthiens 13 : 4-7.

L’amour nous préserve du péché. Lorsqu’on l’aime véritablement, on refuse de décevoir Dieu. On se fait donc violence pour ne pas pêcher (avec sa langue, ses yeux, son comportement en général…) afin de lui plaire. Cet amour rejaillit ensuite sur notre prochain afin que nous puissions l’aimer malgré ses imperfections.

D’ailleurs, prenons vraiment garde à nous-mêmes car même « quand j’aurai le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurai même toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » (1 Corinthiens 13 :2). Que les dons que Dieu nous donne pour son service ne nous séduisent surtout pas au point de se croire déjà arrivé au ciel.

En effet, avoir une foi qui transporte les montagnes est une chose impressionnante pour l’homme, cela le dépasse. Mais très franchement, pour notre Dieu, le Créateur du ciel, de la Terre et de l’univers ce n’est rien ! Cela ne l’impressionne pas.

Jésus, notre grand Dieu si puissant, dont le nom est au-dessus de tous les autres noms, est vraiment touché, impressionné par la pureté de nos cœurs, par les bonnes motivations de nos actions et l’obéissance à ses commandements.

Alors, comme le recommande l’apôtre Paul, « Que tout ce que vous faites se fasse avec amour » (1 Corinthiens 16 :14).

Chers lecteurs, aimons Dieu passionnément.

Que tout l’honneur lui soit rendu !

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