Dans le langage des chrétiens, le désert, ce le lieu aride, sec et chaud, est assimilé à une période très difficile, voire pénible, de la marche chrétienne. Pour certains, il reste un souvenir douloureux et pour d’autres ce fut une occasion de grincer des dents. Pourtant, les périodes de désert sont normales car elles font partie intégrante de notre cheminement avec le Seigneur. Nous avons tous connu un moment de désert, d’ailleurs nous sommes appelés à en traverser d’autres! Lorsqu’il est temps de passer par là, beaucoup se découragent et nombreux sont ceux qui rétrogradent. Or c’est un chemin difficile qu’il faut savoir emprunter seul. Pourquoi le Seigneur nous fait-il passer par les déserts ? Quelle attitude faut-il adopter afin de ne pas tomber dans le découragement et sortir victorieux de l’épreuve ? Pour répondre à ces questions, regardons au peuple d’Israël qui a connu bien des tribulations dans le désert. La Bible dit que « Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Corinthiens 10 :11). Nous allons donc retracer les principaux événements qui ont eu lieu depuis leur départ d’Egypte jusqu’au mont Sinaï, et nous verrons que leur parcours est riche en enseignements.

« Et l'Éternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble » Genèse 15 13-15.

Après quatre cent ans de servitude et de durs labeurs, le peuple d’Israël sortit de l’Egypte avec l’aide de Dieu. Ils dépouillèrent les égyptiens de leurs richesses tout en se réjouissant des miracles et des prodiges que le Seigneur opérait au milieu d’eux. Sans doute pensaient-ils que le chemin allait être simple et rapide. Canaan, n’était pas loin, à seulement quelques jours de marche, mais le Seigneur en décida autrement.

L’entrée dans le désert

« Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Égypte » Exode 13 : 17.

Dès le départ, le Seigneur avertit Moïse qu’ils allaient faire un détour afin que le peuple ne se décourage pas à la vue des Philistins (habitants de la région de Canaan) et ne soit tenté de retourner en Egypte. En effet, les descendants d’Abraham n’étaient jamais allés en guerre. Ils n’étaient donc pas suffisamment organisés ni équipés.

Le Seigneur permit le désert afin qu’ils soient dépouillés de la culture égyptienne et afin qu’ils soient revêtus de la puissance de l’Eternel.

De même, tout chrétien a dû quitter un jour l’Egypte. Principale puissance de l’époque, l’Egypte peut représenter aujourd’hui le monde, les fausses croyances, un système Anti-Christ avec ses divers cultes en l’honneur du dieu Pharaon... Ainsi, le chrétien qui sort de l’Egypte possède une mentalité et des habitudes affectées par la culture égyptienne. Il est donc nécessaire que le Seigneur enlève ces choses et travaille le caractère afin qu’au sortir de ce lieu, le caractère de Jésus-Christ soit manifesté.

Les eaux amères de Mara

Dès l’entrée dans le désert, les premières difficultés survinrent. « Moïse fit partir Israël de la mer rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur ; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d’eau. Ils arrivèrent à Mara ; mais ils ne purent pas boire l’eau de Mara, parce qu’elle était amère. C’est pourquoi ce lieu fut appelé Mara. Le peuple murmura contre Moïse, en disant Que boirons-nous ? Moïse cria à l’Eternel ; [...] » Exode 15 : 22-25.

Le peuple marcha trois jours dans le désert. Ne trouvant point d’eau, il commença à murmurer. Lorsqu’ils trouvèrent enfin de l’eau, celle-ci était amère. Imaginez leur déception ! Quand on traverse un désert, on est tôt ou tard confronté à la soif. Néanmoins, même si l’on souffre de la soif, est-ce pour autant une raison de murmurer ? Alors que faire ?

Dès les premières épreuves, il faut intercéder, prier et demeurer fermement dans la présence du Seigneur.

« Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. »

Vous me direz : c’est facile de dire cela ! Dieu est fidele! Il n’a jamais abandonné personne quelle que soit la difficulté de l’épreuve. Il ne faut pas se décourager mais persévérer jusqu’à ce qu’il réponde. La persévérance dans le Seigneur paie, c’est pourquoi il faut demeurer ferme en Lui.

« […] et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve » Exode 15 :25.

« Ils arrivèrent à Élim, où il y avait douze sources d'eau et soixante-dix palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau » Exode 15 : 27.

La manne

Généralement, après la soif, la faim se fait également vivement ressentir.

« Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit d'Élim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d'Égypte. » Exode 16 :1

La marche chrétienne doit être poursuivie quoi qu’il arrive, on ne doit pas s’arrêter sur les diverses bénédictions et acquis que le Seigneur nous accorde. Israël a peut-être été tenté de demeurer près des sources d’eau d’Elim, mais Canaan était le seul objectif à atteindre. Ils reprirent donc la marche et très vite, la nourriture commença à manquer.

« Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron. Les enfants d'Israël leur dirent : Que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? Car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude » Exode 16 : 1-3.

Lorsque la souffrance s’accentue, il n’est pas rare qu’on commencer à regretter notre vie passée. C’est ce que fit Israël en pensant avec nostalgie à l’Egypte où il avait pourtant été esclave. Bien souvent, on oublie les difficultés et la misère dans laquelle nous étions pour nous souvenir que des moments de soi-disant bonheur. C’est bien là que se trouve le piège ! L’ennemi vient et sème premièrement le doute, ensuite il nous fait croire que la vie en Egypte était bien meilleure. Malheureusement, beaucoup sont tombés dans ce leurre et ont choisi la solution de facilité : retourner en Egypte. Or, ce que Dieu nous demande, c’est la persévérance. La nourriture physique peut manquer mais celle que donne l’Eternel ne doit jamais manquer dans nos vies.

« L'Éternel dit à Moïse : Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi. Le sixième jour, lorsqu'ils prépareront ce qu'ils auront apporté, il s'en trouvera le double de ce qu'ils ramasseront jour par jour. Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d'Israël : Ce soir, vous comprendrez que c'est l'Éternel qui vous a fait sortir du pays d'Égypte. Et, au matin, vous verrez la gloire de l'Éternel […] L'Éternel vous donnera ce soir de la viande à manger, et au matin du pain à satiété, […] » Exode 16 :4-8.

L’Eternel fit pleuvoir le pain du Ciel afin de nourrir son peuple. Le soir, le camp était couvert de cailles. Les hébreux avaient donc chaque jour de la nourriture en abondance. Si le Seigneur a fait ces choses pour Israël, alors qu’il murmurait parce qu’il doutait de l’Eternel, à combien plus forte raison n’entendra- t-il pas crier ses enfants lorsqu’ils ont faim !

« Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif » Jean 6 :31-35.

Cette promesse est pour tous ceux qui s’attachent à la parole de vie. Jésus-Christ est venu étancher notre soif et notre faim, nous devons lui faire pleinement confiance afin de ne manquer de rien. Durant les quarante ans de traversée du désert, Israël mangea la manne que le Seigneur renouvelait chaque jour (Exode 16 :20 ; Matthieu 6 : 11). Oui, le Seigneur renouvelle chaque jour la nourriture qu’il nous donne, aspirons-y. Arrêtons de nous contenter de la nourriture d’hier et apprenons à manger les nouvelles choses que le Seigneur nous donne !

A la fin de l’épreuve, le Sabbat fut institué.

« Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse. Et Moïse leur dit : C'est ce que l'Éternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l'Éternel ; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera. Ils le laissèrent jusqu'au matin, comme Moïse l'avait ordonné ; et cela ne devint point infect, et il ne s'y mit point de vers. Moïse dit : Mangez-le aujourd'hui, car c'est le jour du sabbat ; aujourd'hui vous n'en trouverez point dans la campagne. Pendant six jours vous en ramasserez ; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n'y en aura point » Exode 16 :22-27

Après chaque épreuve, il y a une révélation de l’Eternel qui est donnée. En l’occurrence, pour Israël, il s’agissait du Sabbat car il devait vivre le repos de l’Eternel.
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Matthieu 11 : 28.

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ. » Phillipiens 4 : 6-7

Aujourd’hui, Jésus-Christ est note sabbat. Bannissons les inquiétudes, l’incrédulité, les raisonnements, afin de vivre pleinement le repos en Jésus-Christ.

Les premières oppositions

« Amalek vint combattre Israël à Rephidim. Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée » Exode 17 : 8-13

La première opposition vint des Amalécites, descendants d’Esaü. Israël s’organisa alors en armée. Dans le désert, les ennemis sont nombreux. Ces derniers s’acharneront toujours à faire la guerre aux enfants de Dieu. Prenons garde ! Demeurons dans le Seigneur afin qu’il nous équipe et nous forme pour le combat.

« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu » Ephésiens 6 :11-17.

L’équipement du Seigneur permet d’être efficacement protégé c’est pourquoi il est nécessaire d’en revêtir toutes les armes. Dieu accorda à son peuple la victoire contre les Amalécites, mais ce premier combat ne faisait qu’annoncer le début d’autres guerres qui allaient durer de longues années. Combattons le bon combat de la foi (2 Timothée 4 :7) même s’il est rude et long car il a pour finalité la rencontre avec le Seigneur!

Le mont Sinaï, lieu de la rencontre

« Le troisième mois après leur sortie du pays d'Égypte, les enfants d'Israël arrivèrent ce jour-là au désert de Sinaï Étant partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert de Sinaï, et ils campèrent dans le désert ; Israël campa là, vis-à-vis de la montagne. Moïse monta vers Dieu : et l'Éternel l'appela du haut de la montagne, en disant : Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël : Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël […] Et l'Éternel dit à Moïse : Voici, je viendrai vers toi dans une épaisse nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu'il ait toujours confiance en toi. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Éternel. Et l'Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple ; sanctifie-les aujourd'hui et demain, qu'ils lavent leurs vêtements. Qu'ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour l'Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï » Exode 19 :1-11.

Israël devait aller à la rencontre du Seigneur, mais pour cela il fallait qu’il se sanctifie. La rencontre avec le Seigneur implique toujours une préparation qui se fait par la sanctification. En effet, Dieu est saint !

« Et il dit au peuple : Soyez prêts dans trois jours ; ne vous approchez d'aucune femme. Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement ; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu ; et ils se placèrent au bas de la montagne » Exode 19 :16-17.

« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d'Israël. Ils virent le Dieu d'Israël ; sous ses pieds, c'était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n'étendit point sa main sur l'élite des enfants d'Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent » Exode 24 : 9-11.

Le désert est donc aussi un lieu de révélation du Seigneur (Exode 19 : 19).

Moïse monta sur la montagne et le peuple resta au pied de celle-ci. Alors que Moïse vivait une rencontre incroyable, le peuple, lui, s’impatientait.

Il arrive que le découragement prenne place dans nos cœurs, mais prenons garde à ce que la situation ne s’empire en ajoutant l’impatience au découragement. En effet, l’impatience et le découragement conduisent à rechercher des solutions humaines et à sortir de la présence du Seigneur, donc à pécher. La solitude du désert peut être tellement intense, que bien souvent nous pensons que le Seigneur nous a abandonnés et c’est alors que nous commençons à chercher des solutions par nos propres moyens.

Or l’unique but de notre foi et de notre sanctification est de produire un parfum de bonne odeur, de sorte que lorsque la trompette sonnera, nous puisons, comme Moïse, monter sur la montagne à la rencontre de notre Dieu.

« Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron, et lui dit : Allons ! Fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu […] Aaron leur dit : Otez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. Et tous ôtèrent les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! Voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s'écria : Demain, il y aura fête en l'honneur de l'Éternel ! Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir » Exode 32 : 1-6.

Le peuple désobéit et commit un grand péché : « Le lendemain, Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand péché » (Exode 32 : 30).

Les hébreux attribuèrent la gloire de l’Eternel à une statue d’or faite de leurs propres mains. Or, la volonté du Seigneur était qu’ils gardent et appliquent la loi afin qu’ils soient un peuple de sacrificateurs du Dieu très-haut. (Exode 19 :6 ; 32 : 16). Prenons garde à ce que la distractions et les soucis de la vie ne nous éloignent de Dieu et ne soient pour nous une occasion de chute.

Il y aurait beaucoup à dire sur l’exemple des Israélites. La marche chrétienne implique d’être patient, sans cesse à la recherche du Seigneur car Lui seul peut nous donner la capacité de tenir ferme. Par nos propres moyens, nous ne pouvons rien. Voilà pourquoi il est primordial de persévérer et de demeurer dans sa présence, afin que nous ayons part à cette rencontre merveilleuse et à l’éternité auprès du Père céleste.

Nous croyons que cela est possible puisque Jésus-Christ, notre parfait exemple, a réussi à sortir victorieux du désert.

« Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l'Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils furent écoulés, il eut faim. Le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit : Il est écrit : L'Homme ne vivra pas de pain seulement. Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin qu'ils te gardent ; et : Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Après l'avoir tenté de toutes ces manières, le diable s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable. Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour » Luc 4 1-14.

Jésus-Christ, notre modèle par excellence, nous a montré le chemin, il ne reste plus qu’à le suivre : persévérons, demeurons fermes et gardons la Parole de l’Eternel dans nos cœurs.

G.N.

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