Il existe plusieurs mystères dans le monde : le mystère de Dieu, le mystère de la piété, le mystère de l’iniquité … Il y a aussi le mystère du cœur de l’homme, si tortueux, tellement méchant, ténébreux et incompréhensible au point que même son propriétaire a du mal à le sonder (Jérémie 17 :9). Quelqu’un a dit « l’homme est un loup pour l’homme » et il avait raison. Les hommes se blessent, se massacrent, s’entretuent depuis la nuit des temps et continueront malheureusement sur cette voie jusqu’à l’extermination totale de leur propre race. L’Armageddon viendra, soyons-en certains. Non seulement l’homme fait mal à son prochain mais il se fait mal à lui-même, c’est dire à quel point il méprise la vie, sa propre vie que Dieu lui a donnée. On se drogue, on se mutile, on se suicide seul ou en étant assisté (quel progrès dans l’iniquité !) et on meurt loin de la face de celui qui est pourtant mort afin que nous vivions (Jean 3 :16). Il y a de quoi se lamenter sur cette génération. Jusqu’ici il était question des païens, mais que dire des chrétiens qui méprisent la grâce de Dieu ? Il y a de quoi remplir des océans de larmes.

Il est dit dans Ecclésiaste 7 :1 que le jour de la mort vaut mieux que le jour de la naissance. C’est tellement vrai. Quand on pose la question aux gens de savoir quel est le jour le plus important de leur vie, la plupart répondront que c’est le jour de leur mariage ou encore le jour de la naissance de leurs enfants. Le plus spirituels diront que c’est le jour où ils ont donné leur vie à Christ. Tout cela c’est faux. Le jour le plus important de la vie d’une personne, c’est celui de la mort car l’instant d’après, commencera l’éternité. On se retrouvera alors confronté à une réalité beaucoup plus réelle que le monde dans lequel nous vivons et auquel on s’accroche tant parce qu’on peut le toucher, le voire ou le sentir. Tant de chrétiens demeurent charnels, ils continuent à se fier à leurs sens, à marcher par la vue alors qu’on leur demande de marcher par la foi en ayant les yeux fixés sur le ciel qui est notre véritable résidence.

« Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » Jean 14 :1-3.

Chrétiens, Jésus nous a fait une promesse. Il a dit qu’il allait nous préparer une place et qu’il reviendrait nous chercher. Pourquoi vous laissez-vous séduire par le monde et ne serez-vous pas sa promesse dans vos cœurs ? Que peut vous offrir le monde que Dieu ne peut pas vous donner ? Le monde est rempli de violence et l’iniquité s’y accroit de façon choquante. La nature est ravagée, les ressources sont épuisées. Que trouvez-vous de si attrayant dans le monde ? Pourquoi l’aimez-vous à ce point ?

« Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » Jean 4 :4.

Pourquoi raisonnez-vous comme les païens en voulant profiter de la vie ici-bas ? La vie ne se trouve qu’en Jésus-Christ (Jean 14 :6). Pourquoi êtes-vous obsédés par votre vie présente alors que vous savez qu’elle s’achèvera un jour et que vous n’emporterez rien avec vous dans l’au-delà ? Seules vos œuvres vous suivront et c’est d’après elles que vous serez jugés.

« C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes » Romains 2 :16.

Vous êtes fatigués ? Vous voulez abandonner la course parce que vous en avez assez de souffrir ? Tout le monde souffre ici-bas, l’homme comme le bestiau. Le païen souffre à cause de son péché, le chrétien souffre parce que l’Esprit de gloire repose sur lui.

« Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. Qui sait si le souffle des fils de l'homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas dans la terre? » Ecclésiaste 3 :19-21.

« Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur? Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien » 1 Pierre 4 :13-19.

Vous regrettez le monde. Mais étiez-vous plus heureux quand vous étiez esclaves de vos péchés ? Comme les enfants d’Israël vous êtes prêts à retourner en Egypte juste pour satisfaire les besoins primaires de votre chair au risque d’y perdre vos âmes.

« Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu » Luc 9 :62.

Est-ce en vain que Dieu vous a sauvés ? N’est-ce pas vous qui avez crié à l’Eternel quand l’ennemi vous tourmentait ?

Vous dites : « je veux profiter de chaque jour comme si c’était le dernier ». Un jour compte 24 heures. Il a un commencement et une fin, tout comme votre vie terrestre. Insensés ! Comment profiterez-vous de l’éternité qui n’a pas de fin ?

Faire des projets c’est bien. Les faire avec Dieu c’est mieux. Voyez ce que dit l’Esprit de Dieu.

« L'homme n'est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n'a aucune puissance sur le jour de la mort; il n'y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants » Ecclésiaste 8 :8.

« A vous maintenant, qui dites: Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte » Jacques 4 :13-16.

C’est vrai, il est écrit que les jours de l’homme seront de 120 ans (Genèse 6 :3). Mais l’homme dans son égarement oublie que ce n’est qu’un maximum et que rien n’oblige Dieu à nous laisser 120 ans de réflexion pour mettre notre vie en règle. Certes, des scientifiques planchent sur le moyen d’atteindre l’éternité, ils peuvent étudier et chercher longtemps. Sachez cependant que seuls ceux qui sont en Jésus-Christ échapperont à la seconde mort (Apocalypse 20 :6).

Des gens qui meurent dans la fleur de l’âge, il y en a des millions tous les jours. Et quand bien-même nous vivrions 120 ans d’une vie parfaite, remplie de plaisirs et de délices, le souvenir de ces 120 années de bonheur ne nous aidera pas à supporter une éternité de malheur.

Les chrétiens condamnent le suicide et l’euthanasie mais beaucoup pratiquent dans le secret les œuvres mortes (adultères, vols, avortements…) et ils s’abreuvent allègrement des eaux empoisonnés d’un faux évangile. Où est donc la différence ? N’est-ce pas là une forme de suicide ? Dieu dit : C’est à vos propres âmes que vous tendez des pièges.

Il est écrit : « tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu » (Matthieu 4 :7) ; « Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents » (1 Corinthiens 10 :9).

Le verbe « tenter » dans ces passages vient du grec ekpeirazo qui veut dire éprouver, mettre à l’épreuve ; éprouver le caractère de Dieu et son pouvoir. Dieu est patient, miséricordieux, compatissent, lent à la colère, riche en bonté, il est amour. Oh oui, il est amour ! Par pitié, n’abusons pas de ces qualités. Ne le tentez point en abusant effrontément de la grâce qu’il vous offre. Ne vous amusez pas à tester les limites de sa patience et de sa miséricorde car la grâce ne dure qu’un temps. Ne faites pas cela, de peur de périr à votre tour par les serpents.

Oh Dieu pleure à notre sujet ! Il a dit : « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19). Dieu nous laisse choisir la vie que nous voulons vivre mais il nous avertit que nous ne trouverons devant nous que deux chemins : le premier est spacieux et par commodité et facilité beaucoup l’empruntent ; le second est resserré et parsemé de difficultés et peu le trouvent, mais c’est ce chemin-là, et pas un autre, qui mène à la vie éternelle (Matthieu 7 :13-14).

Dieu nous laisse le choix c’est vrai, mais il nous conseille vivement de choisir la vie. Il veut tellement que nous choisissions la vie qu’il a mis en nous l’instinct de survie qui fait qu’en cas de danger, il y a quelque chose en nous qui s’enclenche automatiquement pour échapper à la mort. Et pourtant, certains, à force de rébellion, ont réussi à détraquer ce merveilleux automatisme que Dieu a mis en nous pour se précipiter vers la mort. Aimer la mort plus que la vie est donc un acte contre nature. C’est une abomination, une insulte faite à Dieu. C’est tout de même un comble que Dieu soit obligé de nous supplier de choisir la vie !

Certains sont parvenus à un tel stade d’égarement qu’aucune exhortation, aucun avertissement, aucune intercession, aucun témoignage de visions de l’enfer ne suffisent pour les ramener à la raison. Le cœur de l’homme est vraiment un mystère. Pour ces gens-là, hélas, il ne reste plus de sacrifice.

« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie » Hébreux 6 :4-6.

Il n’est cependant pas trop tard pour tout le monde et comme l’homme ne comprend que le langage du bâton, Dieu frappera.

« Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi » Apocalypse 3 :19.

Adèle F.