Les Dokimos



Le caractère des saints face à Babylone

regarder-au-ciel.jpg

Nous sommes tous au courant de ce qui se passe dans le monde. Le mal est appelé bien, l’amour du plus grand nombre se refroidit et la séduction du péché grandit (Matthieu 24:12). Face à de telles séductions, nous devons être fermes dans notre position en Christ et par-dessus tout, connaître notre Dieu.


« …mais le peuple de ceux qui connaîtront leur Dieu se fortifiera, et fera de grands exploits. » Daniel 11 :32.


Notre fermeté nous fera perdre beaucoup d’amis et de connexions. Nous devrons aussi abandonner beaucoup de rituels charnels et babyloniens pour placer notre confiance en Christ et non sur les hommes. Nous aurons alors la vraie paix qui vient de Dieu. Cette paix est le partage de ceux qui gardent les commandements du Seigneur et qui sont fermes dans leurs sentiments (Esaie 26 :3 ; Philippiens 2).


Si hier nous courrions après les titres, les hommes et femmes de Dieu, l’argent et les biens matériels passagers, aujourd’hui, le Seigneur nous appelle à la repentance et à sortir de Babylone. Babylone représente tout ces systèmes mis en place par les hommes pour nous rendre dépendants de tout, sauf de Dieu. Elle emprisonne les hommes pour ne pas qu’ils puissent parvenir à la connaissance de la vérité et être sauvés. La sincérité n’est pas la vérité. Nous voyons aujourd’hui des foules de personnes sincères dans leur erreur se faire tromper, dépouiller, escroquer voire même violer. Toutes ces choses ne sont que les manifestations de l’ennemi, le mystère de l’iniquité dans sa phase de dévoilement.


Alors la solution à toutes ces dérives est la poursuite de Christ. Le temps n’est plus de courir comme à l’aventure, de suivre comme des moutons telle ou telle personne. Nous devons suivre le Maître, le bon berger, car nous sommes ses brebis (Jean 10).


Le caractère que les saints doivent avoir est dépeint dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 14. On nous dit que les 144 000 rachetés ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont vierges et suivent l’Agneau partout où il va. Dieu a établi des hommes pour dispenser les mystères de sa Parole, il ne faut cependant pas considérer ces hommes comme des dieux car nous sommes tous égaux aux yeux du Seigneur. Seule la fonction diffère, nous sommes tous frères. Un homme de Dieu digne de ce nom, doit conduire les hommes à Dieu, et lui-même doit dépendre de Dieu.


Nous dénonçons souvent, et à raison, le catholicisme. Mais force est de constater que cette religion influence encore beaucoup les pratiques de nos églises, nous maintenant ainsi sous l’emprise de la grande Babylone (Apocalypse 17). C’est pour cela que nous retrouvons dans la plupart des sectes et religions la prêtrise et la domination d’un seul homme, qui joue le rôle du médiateur entre le ciel et la terre. Comprenons que nous ne devons pas changer ce système mais en sortir (Apocalypse 18 :4). Notre seul abri contre cette prolifération religieuse est Jésus-Christ.


« Or il y avait un homme d’entre les Pharisiens, nommé Nicodème, qui était un des principaux d’entre les Juifs ; Lequel vint de nuit à Jésus, et lui dit : Maître, nous savons que tu es un Docteur venu de Dieu : car personne ne peut faire les miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus répondit, et lui dit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu. Nicodème lui dit : comment peut naître un homme quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né d’eau et d’esprit, il ne peut point entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair, est chair ; et ce qui est né de l’Esprit, est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : il vous faut être nés de nouveau. Vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean 3 :1-8.


Dans le passage ci-dessus, les écrits nous parlent d’un homme nommé Nicodème, pharisien et docteur de la loi en Israël, qui fut repris par Jésus, le vrai docteur. Nicodème peut symboliser aujourd’hui ceux qui se disent ministres de Dieu, qui se présentent comme des chefs spirituels mais qui n’ont aucune connaissance des réalités célestes. Ils se basent sur des théories et des traditions humaines plutôt que sur la Vérité (verset 12). Au verset 4, alors que le Seigneur parlait des dispositions à avoir pour entrer dans le royaume, Nicodème répond avec un langage terrestre en interprétant mal la parole du Maître. C’est ce que nous voyons aujourd’hui, une interprétation des Ecritures qui pousse à bâtir un empire mondain plutôt que de remplir le royaume des cieux. C’est encore une manifestation de Babylone : construire une tour qui touche le ciel avec des briques et du bitume, des choses de la terre. Voyez-vous comment Babylone nous éloigne de la simplicité de l’évangile ? C’est pour cela que nous devons suivre Christ car il ne se trompe jamais. C’est auprès de lui que nous devons chercher l’inspiration et l’interprétation (Luc 24 :44-45). C’est aussi à lui que nous devons demander conseil pour qu’il nous montre ceux qu’il s’est mis à part et qui seront le révéler.


SunriseAu moment de la transfiguration (Matthieu 17), Moïse et Elie apparurent pour s’entretenir avec Jésus. C’est l’image de la Loi et des prophètes qui rendent témoignage au Seigneur (Romains 3 :21 ; 1 Corinthiens 1 :30). Pierre proposa alors de dresser trois tentes symbolisant les systèmes religieux terrestres. Le Père intervint donc pour lui montrer le véritable chemin, à savoir Christ. En effet, ni la Loi ni les hommes ne peuvent nous justifier devant Dieu, seul le sang de Jésus-Christ le peut. L’attitude de Pierre est pour le moins étonnante : bien qu’il marchait avec le Maître, cela ne l’a pas empêché de dévier au point de vouloir instaurer trois religions, trois partis pris. C'est d’ailleurs ce qui arriva plus tard aux églises de Corinthe où certains étaient pour Jésus, d’autres pour Paul et d’autres pour Apollos. Veillons car nous ne sommes pas à l’abri de ces attitudes charnelles et babyloniennes.


« Tenez-vous donc fermes dans la liberté à l’égard de laquelle Christ nous a affranchis, et ne vous soumettez plus au joug de la servitude. Voici, je vous dis moi Paul, que si vous êtes circoncis, Christ ne vous profitera de rien. Et de plus je proteste à tout homme qui se circoncit, qu’il est obligé d’accomplir toute la Loi. Christ devient inutile à l’égard de vous tous qui {voulez} être justifiés par la Loi ; et vous êtes déchus de la grâce. Mais pour nous, nous espérons par l’esprit d’être justifiés par la foi. Car en Jésus–Christ ni la Circoncision ni le prépuce n’ont aucune efficace, mais la foi opérante par la charité. Vous couriez bien : qui est-ce {donc} qui vous a empêchés d’obéir à la vérité ? Cette persuasion ne vient pas de celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. Je m’assure de vous en {notre} Seigneur, que vous n’aurez point d’autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera la condamnation, quel qu’il soit. Et pour moi, mes frères, si je prêche encore la Circoncision, pourquoi est-ce que je souffre encore la persécution ? Le scandale de la croix est donc aboli. Plût à Dieu que ceux qui vous troublent fussent retranchés ! Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne {prenez} pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité. Car toute la Loi est accomplie dans cette seule parole : tu aimeras ton Prochain comme toi–même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez consumés l’un par l’autre. Je {vous} dis donc : marchez selon l’Esprit ; et vous n’accomplirez point les convoitises de la chair. Car la chair convoite contre l’esprit, et l’esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre ; tellement que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Or si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la Loi. Car les œuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, l’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les gourmandises, et les choses semblables à celles-là ; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, un esprit patient, la bonté, la bénéficence, la fidélité, la douceur, la tempérance. Or la Loi ne condamne point de telles choses. Or ceux qui sont de Christ, ont crucifié la chair avec ses affections et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit. Ne désirons point la vaine gloire, en nous provoquant l’un l’autre, et en nous portant envie l’un à l’autre. » Galates 5.


Bien-aimés, ne perdons pas la vision du royaume des cieux. Gardons nos cœurs purs et pratiquons la justice selon Dieu.


Hermann.


La reproduction de nos articles est autorisée si elle est intégrale et la source citée.

3 commentaires
3 commentaires

Laisse un commentaire

Votre e-mail ne sera pas visible.

  Avertissez-moi des commentaires suivants

3 commentaires

  • Grace   
    4 Décembre 2013 21:24

    A reblogué ceci sur <a href="http://liveshobiana.wordpress.com/2013/12/04/le-caractere-des-saints-face-a-babylone/" rel="nofollow">Rien que pour Jésus, le blog</a>.

    Répondre
  • Paty   
    31 Décembre 2013 23:22

    Amen !

    Répondre
  • Séverine   
    5 Janvier 2014 09:43

    Amen ! que le Seigneur enlève toutes traces de Babylone dans nos coeurs...

    Répondre

Dernières publications