La plupart des religions d’hier et d’aujourd’hui ont un rite autour de l’eau symbolisant souvent la purification. Comme en témoignent les écrits de l’Ancienne Alliance, le judaïsme est également concerné (Exode 30 :17-21). Les sacrificateurs devaient obligatoirement se soumettre à des ablutions avant d’exercer un service quelconque dans la tente d’assignation ou devant l’autel. Les livres du Lévitique et des Nombres montrent que les hébreux étaient également tenus de se soumettre à des ablutions et aspersions à chaque fois qu’ils se trouvaient en état d’impureté. Même les animaux offerts en sacrifice devaient être lavés avant d’être consumés sur l’autel. Ces pratiques ont bien évidemment perduré jusqu’au temps de Jésus, y compris parmi les adeptes des sectes religieuses judaïques qui étaient véritablement obsédés par la question de la pureté (Marc 7 :1-8). C’est vraisemblablement sous l’influence des pharisiens, des sadducéens et des esséniens que les bassins et piscines destinés aux purifications se sont multipliés à proximité des synagogues (Jean 2 :6 ; Jean 5 :1-4.). Toutefois, on ne peut pas encore parler de baptême puisque celui-ci suppose, d’après son étymologie grecque baptisma, une immersion, une submersion dans les eaux.
On sait cependant qu’au temps de Jésus, le baptême se pratiquait parmi les juifs et notamment chez les esséniens, une communauté qui vivait recluse dans le désert de Judée en s’abstenant volontairement des biens et des plaisirs du monde. D’après certaines sources, ils utilisaient ce rituel, en plus de la circoncision, pour les prosélytes désireux de rentrer dans l’Alliance de Moïse. Là encore, il s’agissait d’un acte purificateur qui permettait au néophyte d’être intégré dans la communauté et de participer aux solennités religieuses. Aussi, du fait de son mode de vie ascète, on suppose que Jean-Baptiste était aussi essénien. Par la suite, le Seigneur déclarera ces paroles : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16 :16). Ainsi, tout chrétien engagé et pratiquant est baptisé, et ce, quelle que soit la dénomination à laquelle il appartient. Or si l’importance de ce rite fait généralement consensus dans les communautés chrétiennes, on constate que les pratiques varient et ne sont pas toujours conformes aux recommandations scripturaires. De plus, beaucoup de personnes se méprennent sur le lien entre le baptême et le salut. En effet, la Bible nous parle de plusieurs types de baptêmes, la question est donc de savoir lequel d’entre eux est réellement indispensable pour être sauvé.
LE BAPTÊME DE JEAN
« En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. Jean est celui qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète, lorsqu'il dit: C'est ici la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers. Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, en disant: C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi! Jésus lui répondit: Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » Matthieu 3 :1-17.
Jean-Baptiste prêchait un message percutant et sans compromis qui se résumait en un mot : repentance. Solitaire, retiré du monde et de ses plaisirs, celui qui se décrivait comme une simple voix privilégiait sa relation avec Dieu. Il n’était impressionné par personne, c’est pourquoi il n’avait pas peur de reprendre publiquement ni l’élite religieuse de son époque ni le roi Hérode à qui il avait dit ouvertement : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère » (Marc 6 :18). La Bible nous dit que plusieurs pharisiens et sadducéens allaient à SON BAPTÊME, ce qui suppose que d’autres que lui baptisaient aussi ailleurs. Nous savons combien les pharisiens et les sadducéens aimaient cultiver l’apparence de la piété (Matthieu 23 : 13-35), on peut donc supposer que si certains d’entre eux se sont pliés à ce rituel ce n’était certainement pas par conviction, d’ailleurs Jean l’a bien discerné et les a dénoncés publiquement, mais parce que c’était bien vu de le faire dans le milieu religieux. Attention, il y avait aussi des pharisiens et sadducéens très endurcis de coeur qui refusaient le baptême de Jean, ce qui leur sera d’ailleurs reproché par le Seigneur.
« Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Et tout le peuple qui l'a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean; mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu » Luc 7 :28-30.
Il est donc évident que le baptême de Jean avait de la valeur aux yeux de Dieu. Pour preuve, ce fut l’un des critères pour choisir le successeur de Judas : « Il faut donc que, parmi ceux qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu avec nous, depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été enlevé du milieu de nous, il y en ait un qui nous soit associé comme témoin de sa résurrection » Actes 1 :21-22.
Quelle était la signification du baptême de Jean ? L’intéressé l’explique très clairement : « Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentancemais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. ».
La repentance c’est préparer un chemin pour le Seigneur dans nos cœurs. Cela n’implique pas seulement le regret d’avoir péché mais aussi un changement complet d’opinion et d’attitude à son égard. Ce revirement doit avoir pour conséquence des fruits, c’est-à-dire une vie où la pratique du péché n’a plus sa place. Le but du baptême de Jean est d’amener les gens à se réformer et cela pour les préparer à un autre baptême, qui est de loin supérieur au sien. Il est bien évidemment question du baptême de Jésus.
« Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus. » Actes 19 :4.
LES BAPTÊMES DE JÉSUS
Avant de parler de la particularité des baptêmes de Jésus (le pluriel est volontaire), il convient de répondre à une question que beaucoup peuvent se poser. Pourquoi Jésus a-t-il été baptisé par Jean alors qu’il était sans péché et n’avait donc pas besoin de repentance ? La réponse est simple, Jésus n’est pas venu seulement pour verser son sang mais aussi pour donner un exemple à suivre (Jean 13:15 ; Ephésiens 5 :2 ; 1 Pierre 2 :21). C’est la raison pour laquelle il a parfaitement observé la loi alors qu’il en est le législateur.
Baptême d’eau
Jean comme Jésus baptisaient près d’un courant d’eau. Il est donc bien question d’un baptême par immersion et non d’une simple aspersion comme cela se pratique dans l’église romaine.
« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé. Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui » Jean 3 :22-26.
« Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples » Jean 4 :1-2.
Ces passages nous indiquent que Jésus s’est mis à baptiser par l’intermédiaire de ses disciples dès qu’il a débuté son ministère. On en déduit donc que par cet acte le baptiseur affirmait en quelques sortes sont autorité spirituelle et le baptisé témoignait publiquement de son adhésion à l’enseignement du rabbi. Cela est d’ailleurs confirmé plus tard par l’apôtre Pierre : « Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ » (1 Pierre 3 :21).
Notre aîné dans la foi nous explique ici que nous ne devons pas porter un regard légaliste sur le baptême en considérant que l’eau peut purifier les souillures du corps comme c’était le cas pour les ablutions sous la loi. Le baptême est un engagement public et de bonne conscience auprès d’une personne, en l’occurrence le Seigneur Jésus. La Bible déclare que nous sommes fiancés à Christ (2 Corinthiens 11 :2), le baptême pourrait symboliser en quelques sortes la bague de fiançailles. Or qui dit engagement de bonne conscience ou même fiançailles, suppose un âge de raison pour comprendre ce que l’on fait et prendre des décisions. Pour toutes ces raisons, nous pouvons affirmer que le fait de baptiser un jeune enfant (pédobaptisme pratiqué dans l’église romaine et orientale), avec un parrain et une marraine qui s’engagent verbalement à sa place s’il n’est pas en âge de parler, n’est pas conforme à ce que la Bible enseigne.
Au-delà de cela, le baptême comporte une autre symbolique : la mort à notre ancienne vie de péché et la résurrection pour une nouvelle vie en Christ.
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » Romains 6 :3-4.
« Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts » Colossiens 2 :11-12.
Pour ce qui est des circonstances dans lesquelles il était administré, les écrits du Nouveau Testament nous montrent que les disciples se baptisaient aussitôt qu’ils avaient cru au Seigneur (Actes 2 :41 ; 10 :44-48 ; 18 :8 ).
Éclaircissement sur la formule « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » Matthieu 28 :19-20.
« Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », telle est la formule que l’on entend au moment du baptême. Mais les apôtres procédaient-ils de la même façon ? Regardons ce que nous dit le texte biblique.
« Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. » Actes 8 :16.
« Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d'eux. » Actes 10 :48.
« Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. » Actes 19 :5.
A la lumière de ces versets nous comprenons que les premiers chrétiens étaient baptisés au nom de Jésus. Nous comprenons dès lors que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont un nom commun car ils sont une seule et même personne : Jésus-Christ**. Ainsi, baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit c’est tout simplement baptiser au nom de Jésus.
Baptême du Saint-Esprit
Lorsque Jean a décrit les caractéristiques du baptême du Messie, il n’a pas évoqué le baptême d’eau mais un baptême de Saint-Esprit et de feu.
« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » Ephésiens 4 :4-6.
Au verset 5 d’Ephésiens 4 il nous est dit qu’il n’y a qu’un seul baptême. Qu’est ce que cela signifie ? La Bible se contredirait-elle ?
« Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit, qu'il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle » Tite 3 :4-7.
L’apôtre Paul nous dit ici très clairement que nous sommes sauvés par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. Notez qu’à aucun moment la Bible ne dit que le baptême d’eau sauvait.
« Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint Esprit » Actes 8 :15-17.
Dans ce passage, on voit que les Samaritains étaient effectivement baptisés d’eau au nom du Seigneur Jésus mais qu’ils n’avaient pas été baptisés du Saint-Esprit. Il aura fallu que Pierre leur impose les mains pour qu’ils reçoivent l’Esprit-Saint qui est le seul et unique gage de notre salut. En effet, on peut passer par les eaux du baptême sans être converti. A l’inverse, nul ne peut recevoir le Saint-Esprit sans avoir expérimenté une réelle repentance et manifesté un réel désir de donner sa vie à Jésus-Christ.
Ainsi, il est éclairement écrit que :
-La présence du Saint-Esprit est un gage de notre rédemption : « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire » Ephésiens 1 :13-614.
-Le Saint-Esprit atteste notre adoption : « L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » Romains 8 :16.
-Ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit n’appartiennent pas au Seigneur : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » Romains 8 :9.
-Le baptême du Saint-Esprit nous greffe au corps du Christ : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit » 1 Corinthiens 12 :13.
Ainsi, à l’instar du brigand crucifié aux cotés de Jésus et qui s’était repenti avant sa mort, on peut être sauvé sans être passé par le baptême d’eau (Luc 23 :39-43). Il est néanmoins question ici d’un cas particulier qui n’enlève rien au fait que nous devons nous soumettre à ce rituel symbolique pour signifier notre engagement envers Christ. Ainsi, à moins qu’on soit dans l’impossibilité totale, ceux qui sont baptisés du Saint-Esprit doivent aussi se baptiser d’eau.
« Alors Pierre dit: Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous? » Actes 10 :47.
Baptême de feu
« Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il soit accompli! »Luc 12 :50.
Jésus a tenu ces propos bien après son baptême d’eau où l’on a d’ailleurs vu le Saint-Esprit descendre sur lui sous forme de colombe (Matthieu 3 :13). Il ne fait donc allusion ni au baptême d’eau ni au baptême du Saint-Esprit mais au baptême de feu, c’est-à-dire aux souffrances qu’il devait endurer à la croix.
« Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver: Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir; et, trois jours après, il ressuscitera. Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s'approchèrent de Jésus, et lui dirent: Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons. Il leur dit: Que voulez-vous que je fasse pour vous? Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. Jésus leur répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé? Nous le pouvons, dirent-ils. Et Jésus leur répondit: Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé » Marc 10 : 32-40.
Une fois de plus, le contexte montre clairement que le baptême auquel se réfère Jésus est relatif aux souffrances qu’il allait endurer et que tout disciple est amené à supporter puisque nous sommes tous appelés à nous charger de nos croix (Matthieu 16 :24). En effet, si Christ a été élevé à la perfection par la souffrance, nous devrons également passer par le même processus.
« Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. » Hébreux 2 :9-10.
Par ailleurs, l’apôtre Pierre affirme clairement que la foi doit être éprouvée par diverses épreuves, à l’image de l’or qui est purifié de ses scories par le feu.
« C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. » 1 Pierre 1 :6-9.
Le baptême de feu correspond donc aux épreuves, aux périodes de brisement et de désert auxquelles Dieu nous soumet pour former en nous la nature de Christ et nous dépouiller du vieil homme***. Bien entendu, on ne peut pas dire que ce baptême nous sauve mais il contribue indirectement à notre perfectionnement et donc à notre salut.
Adèle F.
Pour approfondir le sujet, les lectures suivantes vous sont conseillées :
*Sur la repentance : Reviens !,Chrétien est esclave du péché (2), Le retour
**Sur la trinité et le nom de Jésus : Le nom de Dieu : Jésus-Christ
La trinité, doctrine diabolique
Voir également l’article La trinité, une doctrine impie dans les Dokimos 26 en téléchargement ICI.
*** La mort à soi-même, le brisement : L’épreuve, lieu secret de l’intimité
Seigneur, brise mon cœur incirconcis !
simon ¶
5 Mai 2014 21:02Merci pour cet article, ça m'a beaucoup parlé! Vraiment que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse dans sa grâce
RépondrePaulo de la NOUVELLE CALEDONIE ¶
2 Septembre 2016 22:19Merci Seigneur Jésus pour cet enseignement. Trop pure...Que le Seigneur Jésus continue à vous bénir abondamment pour son oeuvre.
Répondreune soeur ¶
3 Septembre 2016 11:35Être convertie sait: changer de vie? Être une nouvelle personne, tout en ayant encore certains défauts? Faiblesses ? Travailler notre caractère? Avoir abandonner ce sue nous étions et pratiquons avant?
Répondreune soeur ¶
3 Septembre 2016 11:40Depuis 25 ans, je n'ai pas encore expérimenter la puissance de Dieu,comme le dit le frère Shora,je sais cela que depuis quelques mois, après avoiury découvert tv2vie et le message,dans l église pentecôtiste ou j allai, on ma jamais dit que, je pouvais prier pour les malades, chasser les démons ! Pourtant ils tiennent mes enfants captifs et font des dégâts dans leurs vie,si Dieu n agit pas au travers de ma vie,je ne fais que le supplier de m accorder les dons de l Esprit et être remplit totalement!
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