Les Dokimos



Un cœur en paix

arcenciel.jpg

« Garde de ton cœur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie »Proverbes 4 : 23. Chacun aujourd’hui peut témoigner d’une histoire, d’une expérience personnelle qui l’a très profondément touché. Pour beaucoup, nous acceptons le Seigneur avec d’intenses ressentiments liés à notre passé. En effet, certaines blessures restent de grandes plaies ouvertes dont la cicatrisation se fait désespérément attendre. Rien ne semble arrêter l’hémorragie d’une blessure ancrée dans les profondeurs de nos cœurs. Nous marchons et avançons avec un poids que nous traînons parfois depuis des années. Cette souffrance a peu à peu transformé nos cœurs, au point de déposer en celui-ci dégout, rage et amertume. Une peine qui fait couler des larmes dans les coulisses… Chacun d’entre nous connait la douleur d’un cœur brisé, un cœur dont le Seigneur veut recoller les morceaux.

CHRIST, LE RÉCONFORT DE NOS ÂMES


Le mot « Evangile » veut dire « bonne nouvelle ». Et en effet, il y a une bonne nouvelle : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Matthieu 11 : 28-30).

Le cœur de l’homme est complexe, trouble, flou. Il a de multiples facettes, dont certaines nous échappent. Il est comme un labyrinthe, un dédale dont nous ne connaissons pas tous les chemins. Et « c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies » (Matthieu 15 : 19). Psaumes 64 : 7 va même jusqu’à nous dire qu’il est « un abîme », un « gouffre » à l’intérieur duquel se logent nos pensés les plus intimes et les meurtrissures que parfois nous portons. Car Jésus est venu non seulement pour le salut de l’âme, mais aussi pour la guérison du cœur. Afin que l’abîme soit comblé de l’amour de Christ.

Considérons les paroles que le Seigneur adressa à la femme samaritaine : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4 : 14).

Tout comme le corps, le cœur a besoin de nourriture. L’eau dont nous parle Jésus c’est sa Parole (Ephésiens 5 : 26), et selon Matthieu 4 : 4, « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Frères et sœurs, les mots du Seigneur effacent les maux de nos cœurs. LUI SEUL en connait les profondeurs et peut en arrêter les douleurs. Voilà pourquoi il est vivifiant et salutaire de se confier en l’Eternel !

arcenciel

« Ainsi parle l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur ; Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres » Jérémie 17 : 5-10.

Proverbes 4 : 23 nous recommande de garder nos cœurs « plus que toute autre choses, car de lui viennent les sources de la vie ». Or garder son cœur c’est aussi mettre son espérance en Dieu plutôt qu’en l’Homme.

En effet, ce dernier est faillible, versatile et changeant. Les espoirs mis en l’Homme peuvent très vite se retrouver déçus, car l’humain est imparfait et de par sa chair (Galates 5 : 19-21), il est capable de sciemment commettre le mal.

Aussi, une personne peut à chaque instant nous décevoir. Il ne s’agit pas là de soupçonner ou de sans cesse se méfier, mais de considérer le fait que l’homme est perfectible et par conséquent, qu’il peut d’une manière ou d’une autre porter atteinte à son prochain. Christ, lui, est parfait en toutes choses et reste « le même hier aujourd’hui et éternellement » (Hébreux 13 : 8). Le Seigneur ne retournera jamais sa veste. Etant fidèle à sa nature sainte et divine, il ne se corrompt pas, ainsi il ne change pas. Une personne peut manifester la justice un jour et pratiquer l’injustice le lendemain. Mais Dieu est lui-même Justice ! Et si nous croyons en sa parole, nous savons que chez lui « il n’y a ni changement ni ombre de variation » (Jacques 1 : 17). Cela réconforte nos cœurs, sachant que Dieu ne nous trompe pas, ni ne nous trahit. Nous pouvons nous approcher de lui en toute quiétude, avec la sérénité que jamais il ne nous abandonnera (Psaumes 117).

En nous confiant en Dieu, nous trouvons donc le repos. Mais le Seigneur nous demande autre chose pour nos cœurs…

LE PARDON


Le pardon est l’un des remèdes indispensables que Dieu utilise pour nous guérir, et l’une des phases par laquelle nous devons passer pour être intérieurement délivrés. Il prend une tournure autrement salutaire lorsque l’on s’attarde sur les recommandations du Seigneur :

« Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » Matthieu 6 : 9-15.

« Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » Marc 11 : 25-26.

Ainsi, avant d’élever les mains au ciel, il est important de nous réconcilier, de parler et de discuter avec ceux qui nous ont peut-être offensés. Nous aurons alors devant l’Eternel un cœur complètement déchargé et nous pourrons ainsi prier sans amertume ni colère envers autrui (Hébreux 12 : 14-15).

Certes, le pardon n’est pas chose aisée, surtout quand la douleur dure depuis des années. Mais Dieu, par l’amour qu’il nous a communiqué, nous donne la capacité de pardonner. Le véritable amour « excuse tout » (1 Corinthiens 13 : 7), et cet amour c’est Jésus. Si nous l’avons reçu dans nos cœurs, alors nous avons aussi reçu en nous cet amour et par conséquent la force de pardonner. Christ a pardonné nos fautes, et nous a rachetés au prix de sa vie (Philippiens 2 : 5-8). Suivons donc l’exemple du Seigneur et pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont offensés, car c’est aussi le chemin de la paix avec nous-mêmes.

Malheureusement, il n’est pas rare aujourd’hui de voir les gens se venger parce qu’ils ont subi une injustice. Or ce n’est pas en blessant quelqu’un que l’on trouve le repos ; car le mal appelle le mal et le cycle de la vengeance est un cercle vicieux qui ne fait qu’ entraîner peine et souffrance. Cette attitude n’est pas celle d’un enfant de Dieu et les sentiments qui poussent à la vengeance ne viennent pas de Christ. Laissons donc le Seigneur nous justifier et ne pratiquons pas notre propre justice.

« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » Matthieu 5 : 44-47.

Voilà ce que Dieu nous demande de faire, et cette attitude contribue, par Jésus-Christ, à nous donner la paix. Car un cœur libre est un cœur déchargé. Un cœur déchargé est un cœur qui pardonne.

LIBÉRÉS


Permettez-moi de vous conter une très courte histoire. Celle d’une cage et de deux oiseaux.

Le premier oiseau, désespéré, était emprisonné dans la cage. Le second avait réussi à en sortir.

Le cœur blessé c’est cet oiseau enfermé qui se débat de toutes ses forces pour s’échapper. La cage c’est la rancune et l’amertume qui nous empêchent de nous épanouir et qui cherchent à nous nuire. Le cœur libre c’est l’oiseau sorti de la cage et qui peut enfin voler.

Il est temps bien-aimés de sonner la trompette de la révolte face aux maux de l’âme qui nous empêchent de décoller !

Pardonnons et reposons-nous sur Jésus car « ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (Esaïe 40 : 31).

7 commentaires
7 commentaires

Laisse un commentaire

Votre e-mail ne sera pas visible.

  Avertissez-moi des commentaires suivants

7 commentaires

  • Venthou Dumaine   
    19 Juin 2014 10:18

    Que Dieu vous bénisse pour ce message qui touche véritablement le cœur,qui fait mal mais fait énormément de bien ,que mon JÉSUS ,mon seigneur et mon DIEU vous fortifie.

    Répondre
  • claudette   
    19 Juin 2014 17:07

    bonjour. J'ai un ami chrétien qui écoute du rap "conscient", parce que apparemment il y a différents types de rap et ce dernier est censé être "bon";il me dit que c'est pas satanique alors que ça reste de la musique mondaine. Ou on adore Dieu ou on adore le diable. Quelqu'un aurait il des versets pour que je lui montre que c'est satanique,que l'esprit derrière ce soit disant bon rap est le mal. Et en même temps il a un langage païen,il emploi des mots vulgaires; ya t il des versets pour lui montré que ça aussi c'est mal,qu'un enfant de Dieu ne doit pas parler comme les jeunes de ce monde ?. Soyez bénis .

    Répondre
    • redaction   
      19 Juin 2014 19:06

      Bonsoir Claudette,

      Nous vous recommandons ces enseignements sur la face cachée de la musique :

      http://www.dailymotion.com/playlist/xzktf_ANJC-Prod_la-verite-sur-le-hip-hop/1#video=x9jyb7

      https://www.lesdokimos.org/2013/12/26/dokimos-n26-lhomme-impie/

      Soyez bénie.

      Répondre
    • claudette   
      19 Juin 2014 19:45

      merci beaucoup; et pour le langage ?

      Répondre
    • redaction   
      19 Juin 2014 19:57

      Claudette,

      Concernant le langage, nous pouvons citer quelques passages comme : « Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent » (Ephésiens 4:29).

      « Exhorte de même les jeunes gens à être modérés,te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres, et donnant un enseignement pur, digne,une parole saine, irréprochable, afin que l'adversaire soit confus, n'ayant aucun mal à dire de nous » Tite 2:6-8.

      « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde » Philippiens 2:14-15.

      Fraternellement.

      Répondre
    • claudette   
      19 Juin 2014 20:31

      merci beaucoup, que Dieu vous bénisse

      Répondre
  • kevin   
    20 Juin 2014 08:28

    Concernant la question de Claudette, ce passage m'est venu.

    Lévitique 18: 1-5

    "18:1 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
    18:2 Parle aux enfants d'Israël, et leur dis : Je suis l'Éternel votre Dieu.
    18:3 Vous ne ferez point ce qui se fait au pays d'Égypte où vous avez habité, ni ce qui se fait au pays de Canaan, auquel je vous amène ; et vous ne vivrez point selon leurs statuts.
    18:4 [Mais] vous ferez selon mes statuts, et vous garderez mes ordonnances pour marcher en elles ; je suis l'Éternel votre Dieu.
    18:5 Vous garderez donc mes statuts, et mes ordonnances, lesquelles [si] l'homme accomplit, il vivra par elles ; je suis l'Éternel. "

    Dieu dit en gros de ne pas faire comme les gens du monde. Mais de faire selon ses ordonnances à Lui.

    Répondre

Dernières publications