La consécration est le fait de se donner tout entier à quelque chose dans le but d’atteindre un objectif bien précis. C’est le don de sa vie à une cause. En tant que chrétiens, si réellement nous avons accepté l’œuvre de la croix, nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes. Dieu doit être notre guide. Nous devons tout mettre en place afin de remporter le prix de la vocation céleste. Ce n’est pas étonnant que l’apôtre Paul compare notre nouveauté de vie en Christ à une course, à un combat car nous devrons affronter l’opposition, mener des batailles et remporter des victoires. Pour cela, il faut de l’endurance et de la discipline car le chemin est encore long.
Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Nous sommes environnés de toutes sortes de péchés, d’immoralités, de violences et de diverses œuvres de la chair, sans parler des fréquentations qui peuvent nous éloigner de Dieu. C’est pourquoi nous devons être fermes dans nos convictions.
Nous ne pouvons pas parler de consécration sans parler de sacrifice. Or le sacrifice est un don et non quelque chose d’imposé. Nous sommes libres de nos choix. La motivation de ce don n’est rien d’autre que l’amour de Dieu. Parce que tu aimes Dieu, tu t’offriras à lui.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 :16.
C’est cet amour qui a poussé l’apôtre Paul à rendre à Dieu un service excellent, c’est d’ailleurs ce qui le poussa à écrire ces mots : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » ( Romains 12 :2). Les compassions de Dieu sont liées à l’amour de Dieu, ces compassions se renouvellent chaque matin (Jérémie 3 :22-23). Ainsi, nous devons aspirer chaque jour à être ces sacrifices, à demeurer sur l’autel afin que la gloire de Dieu se manifeste. Cela ne sera possible que par une vie de sainteté, de crainte de l’Eternel et de justice (Hébreux 12 :28).
La consécration nous poussera à ne plus être comme tout le monde, mais à être à l’image du Fils selon l’appel et la capacité qu’il nous donne. En effet, Dieu nous rend capables de mettre en pratique sa Parole, c’est à de nous de choisir d’y obéir.
Il est important de saisir que nous sommes au service de Dieu et qu’il est à l’origine de notre appel. C’est donc sur lui qu’il faut se reposer puisque le Seigneur est le fondement de notre vie. Beaucoup se consacrent aux hommes, sont fidèles aux réunions d’églises mais négligent parfois l’essentiel, Jésus. Ce fut notamment le cas de l’église d’Ephèse mentionnée dans le livre de l’Apocalypse. Bien qu’elle travaillait pour Dieu et qu’elle persévérait dans une forme de piété, elle avait perdu le premier amour. Et pourtant elle savait discerner les faux apôtres et elle faisait des belles œuvres, mais l’essentiel, l’amour pour Dieu, n’était plus comme au départ (Apocalypse 2).
La consécration ne s’évalue pas par ce que l’on voit d’extraordinaire, mais dans les petites choses. Une personne consacrée ne négligera jamais ce qui peut être considéré comme un détail ou les faibles commencements car ce sont dans ces choses que nous apprenons l’obéissance et la fidélité.
Le miracle est excellent quand la nature divine est présente, à savoir la fidélité, la sainteté, la justice… Car à quoi sert-il de prophétiser, chasser les démons, guérir les malades, épater les foules si c’est pour finir enfer (Matthieu 7 :21-23) ?
« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus–Christ vous sera pleinement accordée. » 2 Pierre 1 :3-11.
Charbelle ¶
22 Juin 2014 13:14Amen! Soyez bénis! Que Dieu vous garde. La parole est édifiant, parce que c'est totalement vrai. Dieu vous aime, continuer!
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